À Tarbes, un chirurgien compare vaccin et génocide

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Deux poids, et pas de mesure ! Ce 21 août, un chirurgien de l’hôpital de Tarbes a assimilé la politique vaccinale à un génocide. Une assertion qui pourrait être sanctionnée par le Conseil de l’Ordre.

À Tarbes, un chirurgien compare vaccin et génocide

Le (gros) mot de trop. Après avoir publiquement assimilé la vaccination à un « génocide », un chirurgien orthopédique de l’hôpital de Tarbes pourrait avoir affaire au Conseil de l’Ordre.

Les faits se sont produits ce samedi 21 août. Devant un parterre de 800 manifestants anti-pass sanitaire, ce professionnel de santé a appelé à « refuser cette injection ». Une diatribe durant laquelle il a comparé la campagne vaccinale à un « génocide ». « Sauf que dans un génocide, on choisit normalement les gens qu’on veut détruire. Là, c’est tout le monde », a-t-il affirmé, arguant avoir recensé chez deux jeunes « des myocardites deux jours après la vaccination. »

Un discours qui a fait voir rouge à la direction de l’hôpital de Tarbes. « Nous sommes choqués par les propos de ce praticien », a confirmé à La Dépêche du Midi la communication de l’établissement. En plus d’avoir signalé le cas au Centre National de Gestion, la direction a décidé d’alerter l’ARS Occitane. Des propos pris « très au sérieux » par l’agence, qui « devront être minutieusement analysés par le Conseil de l’Ordre, que nous avons immédiatement saisi. »

Actuellement en congés, cet « excellent chirurgien » selon le Président de CME, s’est donc concocté une rentrée mouvementée.

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