Les arrêts de travail dérogatoires : Un dispositif qui marche !

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Sur les 65 600 demandes reçues par l’Assurance Maladie, 30 % des personnes sollicitant un arrêt de travail dérogatoire seraient positives au Coronavirus. Les abus, quant à eux, ne représenteraient que 2 % des dossiers traités. 
 

Les arrêts de travail dérogatoires : Un dispositif qui marche !

L’Assurance maladie peut se reposer sur ses lauriers. Depuis le 10 janvier, elle permet aux travailleurs ressentant des symptômes de la Covid-19 de se placer immédiatement en arrêt maladie sans passer par la case médecin. Décriée par peur des abus, cette mesure semble pourtant faire ses preuves !
 
Selon les Échos, l’Assurance Maladie n’aurait recensé que 3 000 demandes d’arrêt à l’initiative du salarié par jour – soit 65 600 demandes depuis le lancement du dispositif. Parmi eux, 30 % des personnes se seraient révélées positives au Coronavirus. Un ratio important qui laisse à penser que ce dispositif serait bien efficace pour casser plus rapidement les chaînes de contamination dans le milieu du travail. « C’est quatre fois plus que le taux normal, ce qui prouve que l’on parvient à toucher le public cible », s’est félicité de son côté le directeur de l’Assurance Maladie, Thomas Fatôme, dans les colonnes de nos confrères.

Les personnes négatives, quant à elles, retrouveraient majoritairement le chemin du travail au lendemain de la réception des résultats. En tout, la durée moyenne de l’arrêt de travail dérogatoire s’élèverait à environ deux jours.
 
Et les dérives craintes dans tout ça ? Elles ne représenteraient qu’une infime minorité des dossiers traités par l’Assurance Maladie. En effet, seuls 2 % d’entre eux n’auraient pas été indemnisés par faute de symptômes ou de tests effectués. Un civisme qui redonne espoir !  
 

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