Généralistes, et si vous osiez l’échographie clinique ? Un plus pour vous et vos patients

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Un institut de formation qui bénéficie de 5 étoiles sur Google Avis ? C’est intrigant ! Surtout lorsqu’on réalise qu’EchoFirst® est un organisme de formation médicale. Le mieux, c’est encore d’aller tester par nous même. Alors c’est parti pour Lyon, au cours d’une de leurs sessions de formation, l’occasion de rencontrer les Dr. Félix Amiot et Dr. Thomas Delomas, les deux fondateurs tous les deux urgentistes.

Généralistes, et si vous osiez l’échographie clinique ? Un plus pour vous et vos patients

©DR. 

What's up Doc : Vous êtes de ceux qui ont pu déplorer une certaine frilosité, très française, devant l’usage de l’échographie clinique. Qu’en est-il aujourd’hui ?

Félix Amiot : On a clairement le sentiment d’une inflexion ces derniers mois. Toutes nos formations commencent par un tour de parole des apprenants. C’est une manière de découvrir leurs profils, leurs expériences et leurs attentes. Aujourd’hui, les médecins sont beaucoup plus sensibilisés à cet outil. Ils s’interrogent, en sont parfois à leur seconde formation et certains sont même déjà équipés. À vrai dire, la réserve est surtout technique, « Vais-je bien faire ? Quels sont les risques d’erreur ?, etc. 

Et la pratique de l’échographie comporte-t-elle effectivement des risques ? 

Thomas Delomas : L’une des missions d’EchoFirst® consiste à décomplexer ! D’où le cadre sécurisant que nous avons conçu, et surtout l’usage concret de la machine : l’intégrer comme un nouvel outil dans leur pratique médicale.

« Les médecins doivent bien comprendre que l’échographie clinique ne sert qu’à « upgrader » la prise en charge médicale et ne soustrait pas à un examen spécialisé. »

Cependant, à chaque fois qu’ils auront des images pathologiques, ils rendront service au patient en le dispensant de longues attentes, parfois inutiles et souvent délétères. En fait, on se rend capable de mettre directement le bon patient au bon endroit, au bon moment.

F.A. : Oui, c’est extrêmement positif dans le contexte actuel. Mais, il y a aussi une dimension symbolique qui s’ajoute aux bienfaits médicaux. Beaucoup de collègues sont en souffrance, ne serait-ce qu’à cause de la charge administrative, de plus en plus lourde, qui pèse sur leurs activités. Ici, ils viennent retrouver le moyen de faire du diagnostic. Ils reviennent aux racines de leur métier, ça les stimule. Ceux qui se disent transformés après notre formation d’échographie clinique ne sont pas rares…

 

Vous avez à présent un beau recul sur la pratique, mais je crois savoir que votre formation a évolué, n’est-ce pas ?

F.A. : C’est une initiation qui s’inscrit dans le temps. Au Niveau Un, on acquiert les principes de base, la prise en main, c’est l’indispensable tremplin. Naturellement, la complexité va croissante, d’où le Niveau Deux… Thomas...? 

T.D. : La formation en échographie musculo-squelettique pour la médecine générale, mais aussi l’échographie abdominale et gynécologique. Autre nouveauté : le déploiement des formations in situ, dans les établissements hospitaliers. Nous nous adressons à toutes les spécialités et les demandes pour intervenir auprès de groupes de médecins sont de plus en plus fréquentes : gériatres, pneumologues, chirurgiens, etc. L'avènement des centres de soins non programmés a aussi changé la donne et nous entretenons avec eux une relation forte. 

Et quant à la pédagogie ? Vous indiquez la nécessité de rassurer, mais y a-t-il d’autres spécificités ? 

T.D. : Il y en a mille ! [rire] Nous sommes partisans du plurifactoriel. Les formateurs recrutés le sont au vu de la diversité de leurs approches, avec un fort enjeu en termes de complémentarité. Chaque étudiant passera d’ailleurs avec chacun d’entre eux. L’idée, c’est d’optimiser autant que possible ces trois jours. Concrètement, nous avons un formateur pour quatre personnes et une machine pour deux. On ne perd pas de temps à regarder les autres. On est systématiquement soit manipulateur, soit cobaye, c’est dans notre cahier des charges. Ce n’est qu’à ce prix que l’on dispense une formation véritablement haut de gamme.  

« Il importe que ces formations soient des virages dans la pratique médicale des participants. »

F.A. : En fait, nous avons tous connu ces sessions théoriques interminables, avec très peu de pratique, où l’on se retrouve à vingt-cinq autours d’une machine, chacun attendant désespérant son tour pour manipuler quelques instants. Est-ce que je parle de Game of Thrones ? 

T.D. : Non…!

https://echofirst.fr/

F.A. : Si ! À la fin de la série, Tyrion Lannister affirme : « Ce dont les hommes se souviennent, ce sont les histoires ». Nous voulons créer des histoires, des émotions. Nous partageons des moments forts entre collègues, dans l’humour et le sérieux mêlés, on apprend ensemble, on vit ensemble.

- Un article publié en partenariat avec EchoFirst®

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