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En Afrique du Sud, le petit nouveau n’est pas vu d’un très bon œil. Des scientifiques ont placé un variant sous surveillance. Son taux de mutation inhabituel inquiète tout comme sa fréquence qui a graduellement augmenté, comme l’a signalé l'Institut national des maladies transmissibles d'Afrique du Sud (NICD).
Pour son nom, pas de ‘variant sud-africain junior’, mais C.1.2. Ce dernier a été signalé par la Plateforme de recherche, d'Innovation et de Séquençage du Kwazulu-Natal (Krisp) dans une étude qui n’a pas encore publiée.
Pour l’heure en Afrique du Sud, c’est le variant Delta qui a pris le pas sur les autres. Mais si C.1.2 inquiète, c’est parce qu’il mute deux fois plus vite que les autres variants.
Ce nouveau venu est également présent dans d’autres pays : Chine, Maurice, Nouvelle-Zélande et Royaume-Uni. Il n’est pour autant pas assez fréquent pour rejoindre le rang des « variants dignes d’intérêt » ou « inquiétants », aux côtés de Delta et Bêta.
S’il est également trop tôt pour mesurer sa sensibilité aux anticorps, on comprend l’attention sud-africain à scruter cette évolution. On le sait, le pays est le plus éprouvé par la pandémie sur le continent africain, avec 2,7 millions de cas recensés et 81 830 décès. Malgré cette nouvelle ombre qui plane, les scientifiques font le choix de la confiance grâce à une campagne vaccinale qui, ils espèrent, continuera de protéger la population contre les cas les plus graves et les issues fatales.