Covid-19 : Pour éviter les amalgames statistiques, Israël repense son vocabulaire

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Presse auscultée. Israël ne veut plus parler d’hospitalisations de vaccinés ou de non-vaccinés, mais de « taux d’incidence » de formes graves. Une manière d’éviter les amalgames alors que leurs hôpitaux commencent à se remplir. Le HuffPost a décrypté cette actualité.

Covid-19 : Pour éviter les amalgames statistiques, Israël repense son vocabulaire

Pas moins de 6 000. C’est le nombre de nouveaux cas quotidiens dénombrés en Israël. Une affluence, faite majoritairement de personnes vaccinées, qui commence à se répercuter sur les centres hospitaliers. Une prépondérance de personnes ayant reçu un schéma vaccinal complet que le HuffPost explique par la proportion plus importante de personnes totalement immunisées en Israël. Selon les chiffres officiels, ils représenteraient actuellement 62 % de la population. Les formes graves, quant à elles, continuent d’être majoritairement dominées par les personnes non-vaccinées. Pour éviter les confusions sur l’efficacité vaccinale, le gouvernement israëlien a donc décidé de refaire une beauté à la présentation de leurs données. Désormais, c’est sur le « taux d’incidence » de formes graves qu’il préfère communiquer. Un choix bien loin d’être sémantique et qui fait toute la différence. Le HuffPost rapporte ainsi que le 16 août dernier 151 cas graves pour 100 000 personnes concernaient des individus non-vaccinés. Un chiffre qui chute à 19 pour les patients ayant reçu la double dose - soit huit fois moins. Des statistiques qui confirment un peu plus l’efficacité vaccinale contre les formes graves. Pour en savoir plus, c’est par ici.

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