Covid-19 : Australie, Nouvelle-Zélande… Où en est-on de la stratégie Zéro Covid ?

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Un an et demi après la pandémie, la stratégie zéro-Covid en a vu de toutes les couleurs. Alors que le nombre d’infections au variant Delta s’emballe en Australie, la Nouvelle-Zélande, elle, vient d’enregistrer son premier cas d’infection locale depuis des mois.

Covid-19 : Australie, Nouvelle-Zélande… Où en est-on de la stratégie Zéro Covid ?

La stratégie zéro Covid est mise à l’épreuve de la durée. Alors que la Nouvelle-Zélande vient d’enregistrer son premier cas local depuis six mois, l’Australie, elle, est confrontée à une vague épidémique inédite. Une situation qui s’explique par la propagation du variant Delta mais également par les nombreux couacs qui ont émaillé la campagne vaccinale australienne.

Actuellement, Sydney est la ville la plus touchée du pays. Malgré six semaines consécutives de confinement, la courbe épidémique continue d’ailleurs de s’envoler dans l’État de Nouvelle-Gales du Sud où elle est nichée. Mardi 17 août, 356 nouveaux cas avaient été détectés dans l’intégralité de cet état du sud-est - soit le taux le plus haut qu’il n’a jamais enregistré.

Une effervescence épidémique qui pousse la Nouvelle-Gales du Sud à envisager de changer son fusil d’épaule. Désormais, l’État envisage de « vivre avec » le virus. Cela, en totale contradiction avec la politique du « zéro covid » prônée par l’Australie. « Tendre vers le zéro reste notre approche nationale actuellement », a, pour autant, tempéré, ce 6 août, Paul Kelly, le directeur général de la santé australienne.

Pendant ce temps-là, la Nouvelle-Zélande, elle, réaffirme sa stratégie pour éviter que son premier cas d’infection local depuis des mois ne se transforme en une myriade d’autres. En tout, trois jours de confinement ont été décrétés dans l’archipel.

Un chiffre qui grimpe à sept dans la ville d’Auckland - et la région voisine Coromandel - où la personne contaminée a été testée positive. « Une réponse ferme et rapide est la meilleure manière d'enrayer toute éventuelle propagation », a assuré le ministère pour expliquer ses décisions.

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