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La rentrée des classes vient avec son lot de bonnes nouvelles. Du 16 au 22 août, un ralentissement de la circulation du SARS-CoV-2 a été constatée sur le territoire national. « Mais les indicateurs hospitaliers étaient toujours en hausse en métropole », tempère Santé Publique France dans son point épidémiologique hebdomadaire.
En tout, 145 182 nouveaux cas ont été confirmés la semaine dernière. C’est 12 % de moins que la semaine précédente, ramenant le taux d’incidence quotidien à 216 contre 247 en semaine 32. « En diminution dans toutes les classes d’âge, le taux d’incidence restait le plus élevé chez les 20-29 ans (402, -18%) », détaille Santé Publique France.
Sans surprise aucune, les territoires métropolitains les plus affectés par cette nouvelle vague demeurent les prisés Provence-Alpes-Côte d’Azur, Occitanie et Corse. « La situation demeure très critique en Martinique et en Guadeloupe », précise Santé Publique France, qui souligne pour autant que le taux d’incidence semble amorcer une légère décrue. « Bien qu’en baisse, le taux d’incidence était toujours très élevé atteignant 1 885 /100 000 (-16%) en Guadeloupe et 896 (-22%) en Martinique. », précise l’organisation de santé.
Pour l’heure pour autant, cette relative accalmie observée aux quatre coins du territoire ne semble pas se répercuter dans le quotidien des praticiens hospitaliers. Et Santé Publique France d’égrener :
« Au niveau hospitalier, les indicateurs demeuraient en augmentation, avec 6 154 nouvelles hospitalisations (+18% vs +9% en S32) et 1 348 nouvelles admissions en soins critiques (+18% vs +5% en S32). Le nombre de patients COVID-19 en cours d’hospitalisation atteignait 11 127 (+8%) en S33, dont 2 234 (+14%) en services de soins critiques. Les décès liés à la COVID-19 (à l’hôpital et en ESMS) étaient en augmentation (798, +69%) »
Une tension hospitalière qui s’accompagne d’une couverture vaccinale en augmentation. Au 24 août dernier, 71,1% de la population en France avait reçu au moins une dose de vaccin et 62,7% était complètement vaccinée. « On note par ailleurs que la couverture vaccinale a nettement progressé chez les professionnels de santé ces dernières semaines », indique Santé Publique France deux semaines avant l’entrée en vigueur de l’obligation vaccinale des soignants.
Source:
Santé Publique France - Bulletin épidémiologique hebdomadaire