Des échauffourées ont opposé pompiers grévistes et gendarmes, lesquels ont chargé avant d'être visés par des jets de lances à eau manipulées par des pompiers.
« Deux pompiers ont été blessés » au cours de cet affrontement, a indiqué Jocelyn Zou, représentant du syndicat Force Ouvrière du corps de métier.
D'autres incidents entre grévistes et forces de l'ordre ont donné lieu à deux mises en garde-à-vue pour « des faits de menaces réitérées sur agent de la force publique », a indiqué le parquet de Pointe-à-Pitre.
Tout au long de la journée, des barrages plus ou moins éphémères ont été érigés. « Ça va monter crescendo », a affirmé à l'AFP Jocelyn Zou.
Plusieurs stations-service ont été fermées par des manifestants, et de nombreux automobilistes ont pris d'assaut celles restées ouvertes de peur que la grève n'ait un impact sur l'approvisionnement en carburant.
L'appel à la grève générale illimitée a été lancé par un collectif d'organisations syndicales et citoyennes de Guadeloupe pour protester contre le pass sanitaire et l'obligation vaccinale des soignants contre le Covid-19.
« La petite minorité qui essaye d'instrumentaliser cette situation augmente la pression et face à ça, il faut être très ferme », a prévenu mardi sur France Inter le porte-parole du gouvernement français Gabriel Attal.
« On n'acceptera pas qu'on empêche des personnes d'aller se faire soigner à l'hôpital, on n'acceptera pas qu'on fasse pression sur des personnes qui ont fait le choix de se faire vacciner », a-t-il mis en garde.
Avec AFP