Article
MAJ du 18 décembre 2023 :
L’enquête ouverte sur la recherche des causes du décès du médecin de Preuilly-sur-Claise est sur le point de se conclure. L’autopsie pratiquée ces derniers jours révèle une mort d’origine naturelle. Une autopsie a été pratiquée ces derniers jours et celle-ci n’a rien révélé de suspect, en tout cas, elle a écarté l’intervention d’un tiers. Le décès serait lié à un problème cardiaque. Le corps du sexagénaire a été rendu à sa famille selon les informations de La Nouvelle République.
Article du 11 décembre 2023 :
Le médecin est décédé le 7 décembre alors qu’il effectuait sa tournée de VAD. Il se situait alors à Bossay-sur-Claise, un village voisin de son cabinet
Selon les premiers éléments de l'enquête, le Dr. Boronat-Hidalgo aurait subi un malaise cardiaque dans sa voiture après avoir rendu visite à l'un de ses patients. C'est un riverain qui, après avoir remarqué le véhicule stationné sur le trottoir, a donné l'alerte en découvrant le médecin inerte, la tête penchée sur le volant.
Le généraliste exerçait dans la commune depuis un an, suite à une recherche très active du maire
Josep Boronat-Hidalgo, âgé de 65 ans, avait rejoint la communauté de Preuilly-sur-Claise il y a un peu plus d'un an, répondant ainsi à l'appel pressant de la municipalité qui cherchait désespérément un remplaçant pour le Dr. Mureau, récemment parti à la retraite. Originaire d'Espagne, le médecin avait déjà consacré une quinzaine d'années de sa vie à la médecine en France, s'installant d'abord à Mondoubleau, dans le Loir-et-Cher.
Le maire de Preuilly-sur-Claise, Jean-Paul Charrier, a exprimé sa profonde tristesse et son émotion face à la perte de ce médecin dévoué. Il a également annoncé son engagement à retrouver un remplaçant pour assurer la continuité des soins médicaux dans la commune.
Cette tragédie laisse la population locale en état de choc, non seulement en raison du décès brutal du Dr. Boronat-Hidalgo, mais aussi des questions qui émergent quant à la succession médicale. La commune avait précédemment investi 20 000 euros dans la recherche d'un médecin, faisant appel à un cabinet de recrutement et un chasseur de tête, pour attirer un professionnel de la santé dans cette région sous-dotée du Sud-Touraine.