"La logique de la réforme de la haute fonction publique n'est toujours pas respectée", ont regretté dans un communiqué commun les organisations Syncass-Cfdt, Force ouvrière Cadres hospitaliers, et l'Union fédérale CGT des médecins, ingénieurs, cadres et techniciens (Ufmict).
"Il nous faut tous peser pour que la réforme de la haute fonction publique s'applique à tous et améliore la situation de chacun", écrivent-ils.
La réforme de la haute fonction publique, décidée par Emmanuel Macron après le mouvement des gilets jaunes, a supprimé progressivement les grands corps de l'Etat, et clarifié la rémunération de près de 6 000 hauts fonctionnaires.
Mais les discussions achoppent avec les syndicats sur la transposition de cette réforme à la haute fonction publique hospitalière, qui compte trois catégories principales : les directeurs d'hôpitaux, les directeurs d'établissement sanitaire, social et médico-social (Ehpad notamment), et les directeurs de soins.
Les syndicats réclament le rapprochement des salaires entre directeur d’hôpital et directeur d’établissement sanitaire, social et médico-social
Les syndicats réclament la fusion, ou au moins le rapprochement, des conditions financières des quelque 3 000 directeurs d'hôpitaux et des 1 600 directeurs d'établissement sanitaire, social et médico-social - ces derniers sont moins payés.
Rapprocher les statuts permettrait de passer sans perte financière d'un poste dans une direction d'hôpital à un poste de directeur d'Ehpad, a expliqué Lionel Pailhé, un responsable du syndicat Syncass-CFDT.
"Il y a beaucoup de postes de directeur d'établissement sanitaire, social et médico-social qui sont vacants", ajoute-t-il.
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Mais la réforme envisagée par le gouvernement "risque d'accroître encore" les différences entre ces statuts, selon Lionel Pailhé.
Avec AFP