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Les patients reconnus en affection longue durée (ALD) bénéficient d'un remboursement à 100% des soins par la Sécurité sociale. Ces patients --11,7 millions en 2021-- représentent aujourd'hui plus de 65% des dépenses de l'Assurance maladie, et le gouvernement s'interroge sur de possibles économies.
"On ne touchera pas aux ALD dans le sens ou ceux qui nécessitent d'être accompagnés dans leur pathologie continueront à l'être par l'assurance maladie. Il n'est pas question de donner un coup de canif à ce qui est au cœur de notre pacte social", a dit le ministre.
La liste de ALD date des années 1980
"Pour autant, la liste des ALD date des années 1980", a-t-il rappelé, reconnaissant vouloir "interroger la pertinence de cette liste" en prenant en compte "les progrès médicaux". Il a souligné qu'un travail était "en train d'être fait" : "l'idée n'est pas de restreindre les droits mais de voir s'il est toujours pertinent (...) de faire figurer" certaines pathologies sur cette liste.
"Il s'agit d'ouvrir une discussion avec les associations de patients, les médecins, de manière décontractée", a poursuivi Frédéric Valletoux. C'est selon lui, "de la bonne gestion de s'interroger, et peut-être qu'à l'arrivée on ne touchera à rien".
Les affections longue durée sont des maladies graves, évoluant pendant plus de 6 mois et nécessitant un traitement coûteux.
L'Assurance maladie en a identifié une trentaine : de l'AVC invalidant aux tumeurs malignes et vascularites.
Avec AFP