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Matthieu Durand présente d’abord les résultats du sondage What’s up Doc sur la digitalisation de la communication entre industrie et médecins. L’occasion de démentir l’idée reçue selon laquelle le digital remplacerait tout. Non ! Le digital ne remplace par l’information et la relation humaine. Il n’y a pas de révolution digitale de la communication digitale, et étonnamment, l’âge ne fait rien à l’affaire : les jeunes ne sont ni plus ni moins sensibles aux messages digitaux que les plus anciens.
Comment parler de digital sans mentionner, l’Intelligence Artificielle et ChatGPT ? Pour l’instant le robot conversationnel n’est pas concluant dans ses réponses médicales, donc impossible ni pour les patients, encore moins pour les médecins de se fier à lui. Mais ne nions pas pour autant l’apport de l’IA, aujourd’hui déjà, mais surtout à l’avenir. Sa part sera croissante dans l’exercice médical.
Car oui l’hyper digitalisation est en marche. L’intelligence artificielle va suppléer, compléter et parfois peut être remplacer certains aspects de la médecine à l’avenir... Car elle va modifier la manière d’exercer. Et il ne faut pas y être hostile. Par exemple les outils conversationnels accompagnent déjà le quotidien des médecins et documentent les consultations.
Le nombre de followers ne fait pas le bon médecin
Comment parler de communication scientifique à l’ère du digital sans mentionner les DOL (Digital Opinion Leadear). Parfois ils sont experts, certes, mais pas experts sur tout, or la parole scientifique ou médicale doit reposer sur un faisceau d’arguments, de publications... et non pas une intuition non prouvée. Donc méfiance, le nombre de followers ne fait pas le spécialiste ou le bon médecin.
Dernier point abordé, le snack content en médecine, ça fonctionne ? Bien sûr les formats longs ne sont pas les plus lus, les plus visionnés, parfois le message peut être fragmenté, il ne faut pas forcément vouloir être exhaustif en un seul contenu. Mais pour autant, un médecin ne doit pas, sous prétexte de vulgariser, simplifier son propos au point d’en dénuer le sens de toute rigueur scientifique.
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