Un 14 juillet, plusieurs défilés…

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La cérémonie du 14 juillet a rendu hommage « aux personnes, civiles et militaires, engagées dans la lutte contre la COVID-19 ». Ce fut aussi une journée de manifestations au lendemain de clôture du Ségur de la santé qui en a laissé plus d’un sur sa faim.

Un 14 juillet, plusieurs défilés…

Alors que la cérémonie débutait, en marge de la place de la Concorde, une banderole s’est élevée, portée par des ballons « Derrière les hommages, Macron asphyxie l'hôpital ».

Une opération coup de poing qui rappelait que, si l’hommage aux soignants était très présent durant cette cérémonie pour une « Nation engagée, unie et solidaire », avec le service de santé des armées notamment et des soignants civils invités pour l’occasion, c’était aussi une journée de manifestations. 

 
 
Des manifestations nationales
 
Au sortir des accords du Ségur de la santé qui n’ont pas fait l’unanimité, certains ne souhaitaient pas attendre pour exprimer ce mécontentement. Le collectif inter-hôpitaux a communiqué dès hier que « l’effort paraît conséquent dans un contexte de début de crise économique mais en fait, il ne suffira pas ». ISNAR-IMG publiait aussi une lettre ouverte exprimant leurs espoirs : « nous attendions des mesures concrètes de votre part, et nous n’avons encore majoritairement obtenu que des annonces. » Rappelons que Action Praticiens Hôpital et Jeunes Médecins se sont opposés à l’accord.
 
Plusieurs villes ont vu des défilés de soignants insatisfaits : Paris, Bordeaux, Marseille, Pau, Rennes, et d’autres encore, pour des manifestations concernant la santé, ou au sein de rassemblements plus larges aux colères multiples, avec ou sans organisations syndicales.
 
De quoi laisser un sentiment mitigé à cette journée symbolique. D’autant que les annonces présidentielles sur le port du masque obligatoire dans les lieux clos possible à partir du 1er août semblent avoir alimenté un peu plus l’amertume de certains…
 

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