Prélever un échantillon dans un tube, centrifuger, aliquoter, ajouter un réactif, attendre et lire le résultat : le travail fastidieux et répétitif des techniciens est progressivement remplacé par des automates qui font les mêmes gestes, mais plus vite, avec une meilleure reproductibilité, une plus grande précision et un moindre risque de contamination. « Depuis une vingtaine d’années, on a fait plus de progrès qu’en 100 ans », reconnaît Romain Lotte, bactériologiste au CHU de Nice. Entre 2000 et 2010, l’arrivée de la spectroscopie de masse a permis de gagner 24 heures sur l’identification des souches bactériennes. « Le MALDI-TOF [un spectromètre de masse augmenté couplant une source d'ionisation laser assistée par une matrice et un analyseur à temps de vol, NDLR] devient le lecteur
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