Le SML propose des mesures chocs pour diminuer le nombre d'agressions des médecins

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5,6% d’agressions en plus par rapport à 2020, c’est le résultat de l’observatoire de la sécurité des médecins de l’Ordre paru avant-hier. le SML propose une série de mesures pour tenter de protéger les médecins.

 

Le SML propose des mesures chocs pour diminuer le nombre d'agressions des médecins

Le visage tuméfié, le nez fracturé, 2 points de suture et 12 jours d’ITT, voilà le bilan de l’agression du Dr Yves Puech, généraliste à Créteil, suite à une consultation qui a mal tourné. Il n’est malheureusement pas un cas isolé, les injures, les coups et les menaces à l’encontre de médecins sont en triste progression en 2021.

Après deux années de baisse, le nombre d’agressions rapportées par les confrères et consœurs libéraux est reparti à la hausse en 2021. 1009 agressions ont été remontées par les médecins. Selon l’Observatoire de la sécurité des médecins de l’Ordre de 2021, le nombre d’agression a augmenté de 5,6 % en un an. Les médecins généralistes sont les plus touchés. 61% des incidents les concernent.

Pour lutter contre ces incivilités Le SML a proposé un ensemble de mesures au ministère de l’Intérieur depuis l’automne dernier, il les rappelle dans un communiqué alarmant, suite à la diffusion de ces chiffres :

  •  Acter une impunité zéro pour les auteurs de violences, crimes et délits sur des médecins
  • Encourager la surveillance vidéo dans les salles d’attente des cabinets médicaux
  • Autoriser le médecin à se désengager des soins en cas d’incivilité sans obligation d’assurer la continuité de ces soins (sans que cela ne puisse être requalifié en refus de soins)
  • Généraliser les dispositifs permettant d’alerter les secours en cas de nécessité

Pour le SML « cette situation est inacceptable et pourrait être évitée si le gouvernement prenait enfin des mesures fortes pour protéger les médecins libéraux. ». Elle déplore « que ses alertes n’aient pas été entendues par le ministère de l’Intérieur » et qu’aucune « mesure visant à renforcer la sécurité dans les cabinets de médecines libérale n’ai été mise en place ».

Leur but : que la lutte contre la violence envers les médecins devienne « une priorité pour le gouvernement, un dossier en haut de la pile, pour aboutir à des solutions rapides ».

Il en va de « l’attractivité de l’activité libérale » si utile pour de nombreux territoires sous-dotés.

 
 

 

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