Exercice libéral, Installation, Outils numériques, réseaux sociaux, Doc en stock à la Sofcot, c’est parti !
Interne & Docteur junior

Exercice libéral, Installation, Outils numériques, réseaux sociaux, Doc en stock à la Sofcot, c’est parti !

LIVE EN BREF
Le 09 novembre à 12:00

Exercice libéral hospitalier, qui, comment, quoi faire ? 

Avec :

le Pr Philippe Massin, Président de la SOFCOT 

le Dr René-Pierre Labarriere, Président de la Section Exercice Professionnel du CNOM

et Lisa Meilleur, Directrice des affaires médicales au CH d'Argenteuil

La vidéo intégrale de la table ronde, c'est là.

Première conférence

On commence avec un sujet touchy, pour lancer les débats. L'exercice privé pour un médecin PH, ses modalités, comment ça se gère au quotidien, qu'est ce qui est autorisé ?

Lisa Meilleur  Lisa Meilleur :  "Cette activité n'est pas nouvelle, cela existe depuis un moment. Aujourd'hui nous avons d’avantage de jeunes praticiens qui sont  contractuels et envisagent le concours de PH en se projetant dans ces possibilités. Pour pouvoir faire une demande d’activité libérale, il faut a minima 8 demi-journées hebdomadaires à l’hôpital ou rentrer dans sa première année de titulaire."

Pr Massin

Philippe Massin : "Ma solution en tant que chef de service est que tout le monde puisse exercer en secteur libéral, mais c’est très délicat à organiser. Le libéral est un mal nécessaire qui sert à masquer l’insuffisance des salaires hospitaliers."

"En revanche, cela peut créer une dissension au sein d’un bloc, avec des praticiens qui vont avoir une valorisation différente de leurs actes. Chose qui n'existe pas dans un secteur libéral pur."

Lisa Meilleur : "1000 euros brut par mois environ, viennent récompenser une activité exclusive à l’hôpital. En bref, si on n'arrive pas à faire 24 000 euros en libéral, il vaut mieux recevoir la prime d’exclusivité dans le service public"

Philippe Massin : "Cette activité est très cadrée. Elle est encadrée par un contrat soumis à l’approbation de l’ARS. Il y a deux possibilités : le praticien va reverser un pourcentage à l’hôpital, ou on lui retire sa redevance. "

Président

 

René-Pierre Labarriere : " Du point de vue de l'Ordre, cela représente bien les demandes des jeunes médecins. Nous sommes sur une évolution sociétale qu’il faut accompagner."

Le 09 novembre à 12:34

Spécial Installation libérale : chez Elsan, quelles opportunités ? 

Avec Anne Pourtavassoli, Directrice du recrutement médical ELSAN

Son interview en replay, c'est là.

Anne Pourtavassoli, Directrice du recrutement médical ELSAN

" La valeur ajoutée du groupe ELSAN est la possibilité de travailler sur des études d’accompagnement clinique en équipe, de travailler avec des start'up"

"D'autre part, nous accompagnons le praticien dans toutes les étapes de son installation. Nous sommes sur une temporalité d'environ un an avant de poser sa plaque. Durant cette année, ELSAN peut aider dans toutes les démarches administratives comme par exemple l'inscription à l'Ordre.

 

Le 09 novembre à 15:36

 Les ortho' sur les réseaux sociaux : Jusqu'où aller ? 

Avec Maitre Patrick Sergeant, Avocat au Barreau de Paris

Valérie Cordonnier, juriste, chef de produit responsabilité, professionnelle et protection juridique MACSF

Dr Jimmy Pecheur, docteur junior, orthopédiste et traumatologique, représentant du CJO

Retrouvez la vidéo intégrale ici.

Doc en stock les ortho

Les réseaux sociaux sont de plus en plus présent dans le monde médical. Il est parfois difficile de savoir dans quel cas on transgresse le secret médical. 

Valérie Cordonnier

Valérie Cordonnier : "Sur les réseaux sociaux nous n'avons pas le droit de tout faire. On doit faire attention sur ce qui est mis sur son employeur, faire attention au secret professionnel et ne pas porter atteinte à la réputation des uns ou des autres."

Jimmy

Jimmy Pecheur : "Je suis tenté de mettre certains clichés que je trouve intéressants sur les réseaux sociaux. La question est : où mettons-nous la limite de l’anonymat ? Par exemple, les chirurgiens plasticiens ont commencé à mettre des avant-après, et ils ont été condamnés. "

Patrick Sergeant

Maitre Patrick Sergeant : "Les règles en matière de communication se sont assouplies avec le décret paru fin décembre 2020. Mais les photographies avant/après, publier des avis de patients, les achats de mots clés google et mettre des #, est interdit."

Valérie Cordonnier : "L'avis sur les avis google est quelque chose de délicat. Le patient n’est pas toujours à même d’apprécier la consultation de façon objective. De notre côté nous pouvons aider les praticiens s'ils souhaitent répondre à des critiques Google. Le mieux est de répondre sur le fond : « j’entends que vous n’êtes pas satisfait vous pouvez revenir me voir ». Il faut faire attention à ne pas violer le secret médical."

"Nous ouvrons 700 dossiers par an de praticiens qui ne sont pas contents de leur avis Google. Nous leur proposons de supprimer leur fiche ou de répondre à cet avis."

Jimmy Pecheur : "Le problème pour moi est que nous allons tendre vers un service, alors que c'est du soin. De plus ce sont souvent les moins contents qui prennent le temps de mettre un avis, parfois, uniquement, parce qu'ils n'ont pas eu l'arrêt maladie qu'ils souhaitaient. "

"Pour un médecin la reconnaissance des patients est très importante. Je pense qu'à terme il y aura une crainte de cet avis et une augmentation des burn-out."

Le 09 novembre à 15:43

Optimiser son instal' avec les bons outils numériques : trucs et astuces

Avec Dr Thomas Chauvet

Apolline Massa, Sales manager, Doctolib

Mouna Cherif, Sales manager, Doctolib 

Le replay en video de la table ronde.

Doc en Stock

Les médecins ne sont pas les plus connectés, pourtant certains outils existent. 

Thomas Chauvet

Thomas Chauvet : "J'utilise Follow. Je voulais quelque chose de très simple à utiliser."

Apolline Massa : "Doctolib est un levier de visibilité, cela permet au praticien d’avoir une vitrine. Nous accompagnons les praticiens, nous les conseillons sur les mots clés qu'il faut mettre en avant. Nous nouons une relation de proximité avec eux ."

Thomas Chauvet : "Oui en effet nous sommes bien accompagnés. Pour le référencement c’est très intéressant et appréciable."

Doctolib

Apolline Massa : "Nous avons aussi un outil d’adressage qui permet de prendre rendez-vous chez un confrère, cela permet de fluidifier le parcours de soin." 

Mouna Cherif : "Il faut ajouter que le patient mais aussi le praticien ont le contrôle sur leurs dossiers et peuvent supprimer à tout moment leurs profils. On répond aux normes RGPD. Les données sont cryptées de bout en bout."

Premier jour de Doc en Stock au congrès de la Sofcot à Paris. Tout sur l'exercice libéral, l'installation, la maitrise des réseaux sociaux, les outils numériques avec des tables rondes, des débats avec des experts de renoms comme le Pr Philippe Massin, Anne Pourtavassoli, Dr Jimmy Pecheur
 

Les gros dossiers

+ De gros dossiers