Ségur, Objectif janvier 2024 : moderniser son exercice

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Il n’a pas pu vous échapper, c’est l’une des initiatives les plus ambitieuses de l’État, c’est le Ségur, bien sûr. Son but ? Moderniser le système de santé en utilisant des logiciels performants et intuitifs afin d’améliorer la qualité et la fluidité des échanges entre professionnels de santé et avec leurs patients. 

 

Ségur, Objectif janvier 2024 : moderniser son exercice

© DR. 

Le Ségur numérique s'inscrit dans une vision de modernisation de la santé, en favorisant l'interopérabilité, la sécurité des échanges et l'efficacité des pratiques médicales. Et parce que c’est un chantier conséquent, l'échéance du Ségur vague 2 qui approfondira cette première étape, a été reculée à janvier 2024 mais d'ores et déjà, les avantages de l'adoption de ces logiciels Ségur se dessinent tant pour les soignants que pour les patients.

Moderniser et fluidifier les échanges

Grâce à une meilleure ergonomie, plus de communication et une automatisation accrue des tâches pour les médecins, les logiciels Ségur visent à libérer du temps médical en réduisant la lourdeur administrative. Ils fluidifient les échanges de documents essentiels entre les professionnels de santé et les patients.

D’autre part, les logiciels embarquent l’ordonnance numérique et la facturation avec l’appli carte vitale. Les médecins ont ainsi la possibilité de bénéficier d'une meilleure visibilité sur les documents stockés dans le nouvel espace numérique de santé via le DMP (Dossier Médical Partagé), de communiquer en toute sécurité via les MSS (Messageries Sécurisées de Santé). 

Accompagner financièrement la transition numérique

Logiquement, la mise en route du Ségur numérique a un coût financier significatif. Les éditeurs de logiciels suivent une roadmap précise et côté médecin, utiliser un logiciel référencé Ségur deviendra un prérequis dès janvier 2024, validant automatiquement le volet 1 du financement du forfait structure. 

Ainsi, tout médecin utilisateur d’un logiciel référencé Ségur peut bénéficier à titre individuel de cette aide financière, qu’il exerce en cabinet, en maison de santé pluriprofessionnelle (MSP) ou en centre de santé.  Et ils sont nombreux à être déjà engagés dans la migration vers la version Ségur de leurs logiciels. D’ailleurs, chez Cegedim Santé, le déploiement des 4 logiciels référencés Ségur est pratiquement finalisé.

Favoriser les échanges médecin/patients

Enfin, l'adoption de ces logiciels ne profite pas seulement aux professionnels de santé, mais aux patients aussi. Ils ont désormais la possibilité d'être davantage acteurs de leur propre santé. Les documents peuvent être partagés plus facilement, permettant aux patients d'accéder à leur historique médical et de participer activement au suivi de leur parcours de soins.

Cette transition vers le numérique n'est pas simple. Elle mobilise beaucoup d'acteurs, d'équipements et de systèmes d'informations. Mais cet effort collectif est un investissement durable pour l'avenir de notre système de santé. Le Ségur a une ambition claire : inciter les médecins à remplir progressivement le DMP avec 400 documents par mois, stimulant ainsi une meilleure prise en charge médicale et une plus grande implication des patients dans leur parcours de santé via leur espace santé. Cegedim Santé, acteur de cette transition numérique, s'engage à accompagner les médecins dans l'adoption des logiciels Ségur. Avec une équipe dédiée pour aider les médecins à maîtriser les fonctionnalités spécifiques et des webinaires sur le sujet, Cegedim Santé offre ainsi un soutien continu aux équipes médicales. 

Pour savoir si votre éditeur de logiciel est référencé Ségur, c’est par ici.

- Un article écrit par Corinne Nkondjock en exercice coordonné avec Cegedim Santé

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