Presque 1 Français sur 3 se lance dans le Défi de Janvier (sans alcool)

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Depuis quelques années, les Français sont de plus en plus nombreux à s'adonner au Défi de janvier (Dry january), qui consiste à faire l'impasse sur l'alcool durant tout le mois de janvier. Selon un récent sondage, 29% des Français comptent commencer l'année 2024 en restant sobre.

Presque 1 Français sur 3 se lance dans le Défi de Janvier (sans alcool)

© Midjourney x What's up Doc

Vin sans alcool, jus de fruits bio, ginger beer.... L'offre de breuvages sans alcool se développe à vitesse grand V. Et ça n'est pas pour déplaire aux Français, si l'on en croit un récent sondage OpinionWay* réalisé pour la marque JNPR (spécialisée dans la production de spiritueux sans alcool) : 29% des personnes interrogées se disent prêtes à relever le Défi de Janvier, contre 13% en 2020.

Lancé en Angleterre en 2013 par l'organisation non lucrative Alcohol Change UK, sous le nom de Dry January, ce défi a commencé avec la participation d'environ 4 000 personnes, mais a depuis rencontré un franc succès, jusqu'à se transformer en tendance mondiale. L'idée de départ est simple : ne pas consommer d'alcool pendant tout le mois de janvier, afin de se purifier des excès des fêtes de fin d'année. En France, le concept a commencé à émerger en 2020, pour gagner en popularité d'année en année. D'après ce sondage, 75% des Français connaissent le principe et 38% des 25-34 ans comptent bien l'appliquer en 2024.

45% des sondés veulent supprimer temporairement l’alcool pour se sentir en meilleure forme

Les raisons invoquées sont multiples, mais comme souvent dans ce genre de défi, c'est l'argument santé qui prime : 45% des sondés disent vouloir supprimer temporairement l'alcool de leurs habitudes de consommation afin de se sentir "en meilleure forme" tandis que 32% souhaitent "contrebalancer les effets des fêtes". La santé du porte-monnaie occupe, elle aussi, une place de choix dans la liste des arguments en faveur du mois de janvier sans alcool : 25% des personnes interrogées y voient l'opportunité de réaliser des économies.

https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/dry-january-quand-je-parlais-mes-patients-en-addicto-avant-cetait-de-la-theorie-la-je-lai

Viennent ensuite l'excitation de relever un défi (23%), la volonté de perdre du poids (21%) ou encore de freiner un peu des consommations jugées excessives (21%). Enfin, une minorité de personnes (16%) se pense capable de suivre le mouvement pour la bonne et simple raison que l'alcool fait déjà peu partie de leur quotidien !

*Enquête réalisée sur un échantillon de 1036 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Avec AFP et ETX Studio

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