Les médecins perdus face au parcours de transition des personnes transgenres

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Un groupe de travail planche pour la Haute Autorité de santé (HAS) sur des recommandations vers un « parcours de transition des personnes transgenres » : lisible, fluide, respectueux et non stigmatisant. L’idée est de rendre visible et légaux les circuits, de dépathologiser la transidentité. Un chantier nécessaire et indispensable avec des résultats très attendus. Date de rendu de la copie : janvier 2024, pas avant.

 

Les médecins perdus face au parcours de transition des personnes transgenres

 « Je ne suis pas la référente dans ma ville, mais les personnes viennent me voir. Cela marche de bouche à oreille. » Ou plutôt de Facebook à Instagram. Du haut de ses 36 ans, tout juste installée en libéral, cette endocrinologue suit des dizaines de jeunes en transition. Dans sa pratique, elle demande un certificat de non-contrindication signé par un psychiatre pour commencer une hormonothérapie. « Idéalement, il faudrait travailler en RCP. C’est quand même plus confortable de ne pas décider seule. » En l’absence de cadre officiel, c’est le système D un peu partout en France. Les associations repèrent les médecins « ouverts et bienveillants ». Ceux-ci deviennent les personnes-ressources et leurs coordonnées circulent sur les réseaux sociaux. Mais ils naviguent à vue. « Dans les fai

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