Claire Mestre : « Il y a une forme de solitude dans le fait de devenir médecin »

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Elle est psychiatre, mais aussi… anthropologue. Et depuis sa consultation de médecine transculturelle au CHU de Bordeaux, elle donne inlassablement de la voix pour plaider la cause des exilés. Rencontre avec un médecin pour qui l’Autre n’est pas un jeu.

Claire Mestre : « Il y a une forme de solitude dans le fait de devenir médecin »

© Fabien Cottereau 

What’s up Doc. Depuis des années qu’on suit votre parcours et vos publications, on a envie de vous qualifier de médecin engagée, est-ce que cela vous convient ?

Claire Mestre. Cela me va très bien ! Je me sens engagée dans ma vie de citoyenne, engagée dans mon métier en tant que médecin, et engagée dans la psychothérapie, car je me définis avant tout comme psychothérapeute. Donc c’est une qualification qui me convient parfaitement.

Vous avez la particularité d’être à la fois psychiatre et anthropologue, deux domaines qui peuvent paraître assez éloignés…

CM. Je suis un médecin de formation assez classique au départ, mais dès le début j’ai été insatisfaite tant au niveau des enseignements que de la pratique. J’étais en quête de sens, et j’avais beaucoup de ques

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