Votre salle d’attente était remplie de patients fiévreux, encombrés, chaos, vous n’étiez pas tout seul. La semaine du 15 au 21 janvier a connu une circulation plus intense des virus grippaux "avec une augmentation des taux de positivité en ville et à l'hôpital. L’activité en médecine de ville et les indicateurs aux urgences étaient également en augmentation", a résumé Santé publique France dans son bulletin hebdomadaire sur les infections respiratoires aiguës.
A l'hôpital, le nombre de passages aux urgences pour grippe/syndrome grippal a nettement monté (+61% en une semaine, à 7.546), comme le nombre d'hospitalisations ensuite (+55% à 1.349).
En métropole, toutes les régions sont désormais aux prises avec la grippe, la Bretagne et la Normandie étant passées à leur tour en phase épidémique.
Outremer, la Martinique s'est ajoutée à la Guyane et à la Guadeloupe dans les territoires pleinement affectés par l'épidémie. Mayotte en a déjà fini.
Bronchiolite, Covid, tout va bien
Si la grippe s'est intensifiée, la bronchiolite, qui touche essentiellement les bébés, a continué, elle, à refluer.
En métropole, plus aucune région n'est en phase d'épidémie, quatre régions supplémentaires en étant sorties (Bourgogne-Franche-Comté, Occitanie, Provence-Alpes-Côte d'Azur et Corse).
"Les passages aux urgences et les hospitalisations après passage pour bronchiolite chez les enfants de moins de 2 ans poursuivaient leur baisse" et "les actes médicaux SOS Médecins se stabilisaient à un niveau modéré", a noté Santé publique France.
Outremer, la bronchiolite persiste en Guadeloupe, à La Réunion et à Mayotte, la Martinique et la Guyane ne sont plus considérées comme un terrain d'épidémie.
Quant au Covid-19, le virus circule encore activement, mais la baisse observée depuis plusieurs semaines, en médecine de ville, à l'hôpital ou encore dans les eaux usées, s'est poursuivie.
Passons à l’étranger, l’épidémie de choléra ne faiblie pas en Zambie et a déjà fait plus de 500 morts dans le pays, où les écoles sont restées fermées, malgré la rentrée des classes qui était prévue.
Au Brésil, c’est la dengue dont la flambée inquiétante a poussé le gouvernement à débuter en février une vaste campagne de vaccination.
Avec AFP