« C’est délétère que le conflit s’insère dans les hôpitaux, on aurait voulu une solidarité de tous »

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Dr Bruno Halioua, Président de l’association des israélites de France, est en colère, attristé même, que les syndicats d’internes et jeunes médecins ne se soient pas plus fermement opposés à l’antisémitisme au moment de l’affaire de la fresque de Bichat. Un cri qui résonne encore différemment aujourd’hui avec l’acte antisémite subi par une étudiante en médecine à Toulouse.

« C’est délétère que le conflit s’insère dans les hôpitaux, on aurait voulu une solidarité de tous »

Dr Bruno Halouia, Président de l'AMIF.

© DR

C’est un médecin anxieux mais aussi révolté que nous avons en ligne. Le Dr Bruno Halioua, Président de l’association des médecins israélites de France a tenu à nous parler. Et même si ce jour-là, l’information sur l’acte antisémite à la faculté de Toulouse n’est pas encore connue, il est anxieux : « Mes confrères nous font des retours sur une recrudescence de l'antisémitisme, à la fois dans les facultés de médecine, dans les hôpitaux, mais également dans les cabinets médicaux. »

Son association l’AMIF compte 3 000 médecins, et tous ont reçu la semaine dernière un questionnaire pour réaliser une enquête pour essayer de quantifier la montée des actes antisémites dans le milieu médical. « On pose des questions : avez-vous été confronté à des problèmes d'antisémitisme ? Ça com

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