Idris Amrouche, Anaïs Charon, Alice Deschenau, Matthieu Durand,
Jean-Bernard Gervais, Isabelle Guardiola, Jonathan Herchkovitch, Laetitia Imbert,
Yvan Pandelé, Adrien Renaud, Emmanuel Séguier
Alice Descheneau
LE CLASSEMENT DES CHU ET DES SPÉCIALITÉS RÉALISÉ PAR LA RÉDACTION EST LE PREMIER ÉTABLI EN FONCTION DES PRÉFÉRENCES DES JEUNES MÉDECINS. IL EST BASÉ SUR L’ANALYSE DE L’INTÉGRALITÉ DES CHOIX DES INTERNES AUX DERNIÈRES ÉPREUVES CLASSANTES NATIONALES.
POITIERS ÇA N’EST PAS CE QUE VOUS CROYEZ
Jonathan Herckovitch
Jonathan Herchkovitch
Adrien Renaud
LA RÉFORME DU 3E CYCLE SUR ORBITE
Isabelle Guardiola
En phase d’approfondissement en 2e et 3e années, la réforme prévoit six mois de stage en gynécologie et six mois en pédiatrie. Pour coordonner les « anciens » et les « nouveaux » dans cette phase transitoire, on fait des stages couplés. Enfin, sujet toujours en réflexion : une maquette en trois ou quatre ans ? « Nous défendons pour l’instant une maquette en trois ans avec retour du stage libre, une formation accrue en santé mentale et à l’interface ville-hôpital. Les conditions nécessaires pour une 4e année professionnalisante pour les internes ne sont pas réunies et nous souhaitons donc une précision du propos en ce sens, répond Pieter Prats. Mais avant tout, ce que nous souhaitons, c’est que l’interne puisse faire des choix de carrière éclairés et qu’il soit bien accompagné ; et ce, qu’il opte pour la ville ou l’hôpital. »
RÉANIMATION : LA MIR PASSE EN ORBITE BASSE
ISABELLE GUARDIOLA
LA QUERELLE DES DÉBOUCHÉS
Idris Amrouche
UNE R3C SANS GRAND CHANGEMENT
Anaïs Charon
LE DROIT AU REMORDS, C’EST LE FAIT DE CHANGER DE SPÉCIALITÉ. MAINTENANT QUE LE FUTUR MÉDECIN CHOISIT UNE SPÉCIALITÉ PRÉCISE ET NON UNE DISCIPLINE MÉDICALE OU CHIRURGICALE,
IL EST LA SEULE VOIE DE CHANGEMENT POSSIBLE DURANT LE 3E CYCLE.
S’il existe, il est vrai, des invariables, comme le désamour des nouveaux internes pour la charmante ville de Poitiers, des changements imperceptibles, comparables au nmouvement tectonique des plaques, sont bel et bien à l’oeuvre. Ils sont à l’origine de l’érosion de l’attrait de bien des spécialités, comme l’anapath’, qui perd cinq places. Ou confirme l’hégémonie d’autres, comme l’ophtalmologie. Par delà ces temps longs typiquement braudeliens, surviennent des révolutions. En sera-t-il ainsi de la R3C, qui s’est installée non sans heurts, pour transformer l’internat ? Peut-être. Nous ne bénéficions pas suffisamment de recul pour en tirer des conclusions, sinon hâtives. Les répliques de ce séisme universitaire seront à peine passées qu’il faudra se préparer au prochain. Changement d’épicentre dès cette année : la suppression des épreuves classantes nationales (ECNi). Sera-ce la fin de notre classement ? Certainement pas ! Car tant qu’il y aura des internes…
Le magazine What’s Up Doc est édité par l’agence Planète Med.