Aux abords du ministères de la Santé, quelques centaines de soignants s’étaient donné rendez-vous pour demander, une fois encore, "plus de fric pour l'hôpital public".
"Cette seconde vague, va être pire que la première, raconte Véronique, orthophoniste en pédopsychiatrie. Au moins pour la première, des soignants sont venus prêter main forte. Cette fois-ci, tout le monde s’en va. Épuisés et cassé en deux.” Dans le cortège entre deux chansons, la colère est palpable. Ici, on dénonce le Ségur de la santé qui n’a rien changé à la situation de l'hôpital. Un peu plus loin, ce sont les manques de lits et de personnel qui sont dénoncés. Autour d’eux, une forte présence policière encadre le ministère. "On a envoyé une demande pour être reçu par le gouvernement, explique Pierre Beaujon, de l’Inter-Urgences. Mais pour l’instant, nous n’avons aucun retour."