Conclusion

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Génération sans secteur

Conclusion

« Au commencement, il y avait le... tarif opposable... Et puis... »

D’indispensable à excessif mais rarement consensuel, le secteur 2 s’est lentement transformé. À bientôt 31 ans révolus, sa survie semble aujourd’hui bien compromis.

On peut s’émouvoir de son histoire, on peut s’arc-bouter sur sa légitimité, il n’en reste pas moins qu’il est vécu comme malvenu.
Devons-nous réellement souffrir de la même impopularité que les superpatrons du CAC 40 les mieux payés ?

Malmené par de multiples contrevérités, abusé par une partie de la santé, sur fond de sentiment d’inégalité attisé par la crise financière, le secteur 2 est devenu, plus que jamais, le supplicié.
Nés dans le secteur, difficile pour nous de nous en libérer. Le papy-boom des docteurs nous laisse un bien pénible héritage à gérer.

On peut être « contre », être alors adulé des foules, honni des siens, jusqu’à s’en essouffler...
On peut être « pour », alors haï des
patients mais chéri des anciens sans plus espérer...
La belle affaire ! Ce choix est cornélien !

Sans compter qu’entre nous, certains plaident pour un départ en retraite arrangé qui bénéficierait aux uns et assommerait... nous autres.
La génération sans secteur grandit et vit dans l’inconstance du moment.
S’accrocher ou s’y résoudre, tel reste notre questionnement.

To be continued...

« Il faut bien admettre que (...) quelques petits excès ont eu lieu. »
Bertrand Blier, Les Barbouzes

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