À Lille, des internes mobiles

Tête de pont mondiale

« Je suis de Tourcoing et j’ai choisi de rester à Lille pour faire médecine gé, pose Walid Mekeddem, interne en 2e année. Je ne regrette pas mon choix : l’ambiance hyper cool (notamment dans les périph comme Boulogne et Dunkerque) compense largement le temps (parfois) pourri ! ». Vincent Sobanski, maître de conférences et praticien hospitalier en médecine interne a fait le même choix : faire son internat dans sa région quand son classement lui ouvrait spés et villes bien plus prisées : « Dans mon service, on pratique une médecine excellente, qui n’a rien à envier aux autres CHU. Effectuer mon internat à Lille m’a offert de belles perspectives professionnelles, tôt dans ma carrière, et la qualité de vie est incomparable. » Sur le campus de 350 hectares regroupant les multiples établissements du CHU lillois, 4 axes de recherche sont les plus en pointe : neurosciences, diabète, inflammation/immunité, cancer. Autre atout cité par Vincent Sobanski, également responsable des relations internationales à la faculté, la mobilité des internes : « Nous accompagnons des internes dans leur projet de mobilité (souvent six mois à un an) dans de prestigieuses universités grâce à nos partenariats : Mc Gill (Montréal), Harvard, Institut Jules Bordet à Bruxelles, Université catholique de Louvain, New-York University… Pour certaines demandes de financement, notamment pour les États-Unis, il s’agit d’une sélection très compétitive et nous les préparons : cours d’anglais, montage du dossier y compris financièrement, préparation de l’entretien… Deux à 4 internes/an partent ainsi en année recherche et 5 à 6 en échanges inter-CHU/semestre dont au moins un interne en médecine générale à Mc Gill, qui dispose d’un excellent département de « médecine familiale ». Nous avons fait le choix de sanctuariser cet échange en MG, afin d’augmenter la formation à l’international des futurs enseignants-chercheurs de cette discipline. »