Le Lyon des carabins

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Un poil trop élitiste ?

 
Les Hospices Civils de Lyon regroupent 14 établissements, dont 3 à dominante généraliste proposant des services d’urgences. Mais c’est le Centre Hospitalier Lyon Sud que Clémence*, interne en anesthésie-réanimation, connait le mieux : « L’établissement dispose de services d’excellence comme la cancérologie, l’hématologie, la nutrition…  Ce sont des services ultra spécialisés qu’on ne retrouve pas forcément dans les autres CHU de province. » Autre avantage de Lyon Sud, il est « facile d’accès », dispose « d’un matériel et de PH de qualité »« On retrouve le combo gagnant : bons médecins et bons pédagogues, selon Clémence. Je suis passée dans le service de neuro à Lyon Sud, et suis tombée sur un chef de neuro spécialisé dans la sclérose en plaques. Il était super, balaise dans son domaine et il expliquait bien. »Revers de la médaille : « Lyon attire des grands pontes qui ne sont pas forcément de grands pédagogues ». Autre inconvénient lié à la grande taille du CHU : « Il y a beaucoup d’internes dans les spés », ce qui ne facilite pas toujours l’apprentissage... Enfin, « nombre d’entre eux subissent la pression car c’est une ville élitiste choisie par les meilleurs, un peu comme Nantes ou Paris ». Quant aux périph’ (villes périphériques, NDLR), elles sont « mal desservies ». Pour se consoler, les internes peuvent se dire qu’ils sont « au centre de tout, pas loin de la mer, de la montagne et de Paris... C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles beaucoup d’internes choisissent Lyon »
 *le nom a été modifié


Le Ninkasi, un combiné brasserie artisanale - bar/restau - concerts/soirées multi-sites à Lyon.
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