Clermont-Ferrand, un assez bon rang

 « Le CHU de Clermont est rarement le premier choix des gens, mais on a des pôles d’excellence comme la cardiologie ou la gynécologie, se targue Valentin Mayet, un interne en néphrologie.Quant à la cœlioscopie, une technique chirurgicale en gynécologie, elle a été inventée à Clermont et fait aujourd’hui référence dans le monde entier. »L’étudiant apprécie aussi ce CHU « à taille humaine » qui propose « une formation de qualité avec beaucoup de médecins référents ». Cerise sur le gâteau, l’ambiance est « amicale », l’esprit « convivial » : « Tous les chefs de service et les urgentistes nous connaissent, nous ne sommes pas juste des numéros ». Quant à la ville, elle est « centrale »,« orientée vers la nature », ce qui facilite les activités sportives comme la randonnée, le vélo, l’alpinisme, l’escalade ou le ski. Seules ombres au tableau : le CHU ne dispose que d’un seul service par spécialité, donc « nous avons peu de visions différentes par rapport à d’autres CHU ». De plus, les étudiants sont parfois « bloqués » par l’administration pour faire des stages ailleurs ou à l’étranger. Enfin, la ville est enclavée et mal desservie : pas de TGV, à trois heures de Toulouse, trois heures et demi de Paris en voiture… « Le moindre déplacement est difficile », déplore Valentin.

The Salvation Jane Pub.
Dans ce bar à bières aux choix variés, beaucoup d’internes se retrouvent.