« Dans ma BD « La route du bloc, une vocation à l’épreuve du réel », j'ai voulu témoigner du quotidien de mon compagnon chirurgien, des études jusqu'au burn-out »

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Difficile pour un médecin de faire comprendre son quotidien. Considéré comme l’un des plus beaux métiers du monde, il n’en n’est pas moins très difficile. Lisa Sanchis, graphiste et femme de chirurgien a voulu rendre hommage aux soignants et montrer le parcour semé d’embûches qui attend toute personne qui se destine à ce métier à travers une bande dessinée pleine d’humour, La route du bloc, une vocation à l’épreuve du réel .

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Disapo slid

Un parcours semé d’embûches

Disapo slid

Une culture carabine omniprésente.

Disapo slid

Une hiérarchie bien définie. Ah ça oui !

Disapo slid

Des journées tellement denses.

Disapo slid

Et au final, on opère !

What's up doc : Pourquoi avoir écrit et dessiné cet album, un de vos proches est médecin ?

Lisa Sanchis : Mon compagnon, chirurgien pédiatrique, est le personnage principal du livre. Je raconte son parcours du début de sa vocation, enfant, jusqu’à son burn-out. Je l’ai connu juste au moment où il passait l’internat, j’ai suivi son parcours de loin et tous les sacrifices que cela représentait pour lui. J’ai été navrée de voir comment l’hôpital broyait les soignants de bonne volonté. J’avais envie de témoigner pour eux, que son personnage ne soit pas juste un vécu personnel mais que cela puisse parler vraiment à tous les soignants. Qu’ils puissent se reconnaître un peu comme dans un Tintin, que ce soit un personnage par le biais duquel nous rentrons dans cet univers.

Tout est véridique dans votre livre ?

L S. : Oui c’est basé sur son témoignage. Toutes les anecdotes sont vécues et réelles, en revanche, les noms des hôpitaux ont été changés.  Dans une volonté de véracité, je me suis documentée sur les différentes pathologies.

En tant que compagne, qu’est ce qui est le plus enrichissant dans le fait de partager sa vie avec un médecin et le plus dur ?

L S. : Je trouve que cela désacralise un peu l’hôpital, quand on voit l’envers du décor. Mieux comprendre les rouages, je ne sais pas si c’est plutôt rassurant ou inquiétant. Mais ça reste un métier très riche intellectuellement. J’ai pu assister à une transplantation rénale grâce à lui.  Après il y a tous les sacrifices qu’il faut faire au quotidien : quand votre conjoint est de garde ou absent à Noël.

Quel message souhaitiez-vous faire passer ?

L S. : Ce n’est pas un livre militant, je voulais que le lecteur se fasse sa propre opinion et à la fois montrer que c’est un beau métier. C’est pour cela que j’ai détaillé les opérations. Je voulais aussi refléter la pression de la hiérarchie, le manque de moyens. On m’a demandé si cela allait susciter des vocations, je reçois des retours très différents à ce sujet.
Certains me disent que cela les a passionnés, d’autres étudiants en médecine m’ont avoué « qu’ils ne se rendaient plus compte du quotidien d’un médecin ».  Et je pense que cela permet aussi de relativiser quand on attend des heures aux urgences. Je voulais que ce soit un livre vrai.

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