WeFlash, l'appli qui pourrait sauver l'amour

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Une appli qui pourrait garantir la santé sexuelle des patients, faire gagner du temps aux médecins et exercer une veille sanitaire des IST émergentes, vous en rêviez ? Le Dr Alexandre Aslan l’a faite… Mais a besoin de votre aide pour la dernière longueur !

WeFlash, l'appli qui pourrait sauver l'amour

WeFLASH est avant tout le projet d’un homme pressé. Médecin en Maladies Infectieuses à l’hôpital Saint Louis (Paris), sexologue et psychothérapeute, le Dr Alexandre Aslan se paye le luxe d’être également devenu startupper.  « L’idée de cet outil m’est venue précisément de ces multiples activités. Notamment lors de mes consultations PrEP (traitement antirétroviral prophylactique contre le VIH, NDLR), j’avais l’impression qu’il y avait un véritable manque dans le système de soins », alerte le sémillant quadragénaire.

The Triple Threat

WeFLASH est donc un outil digital de santé sexuelle composé, entre autres, d’une application et d’un site internet. Côté patient, l’appli centralise bilans biologiques, annuaire de professionnels de santé ad hoc, pilulier intelligent ainsi qu’un système innovant permettant de rester en lien virtuel avec ses partenaires sexuels, également doté de l’application. L'appli permet aussi de recevoir une notification anonyme s’ils contractent une IST pour être ramené à consulter et être traité avant même de diffuser l’infection.

Pour les médecins, cela représente un gain de temps, évitant le sempiternel « j’ai oublié les résultats de ma prise de sang », mais accroît aussi la qualité des consultations en y augmentant le temps médical. En effet, l’appli sert également de médiateur pour que le patient aborde les sujets qu’il souhaite, plus librement. Pour les aficionados du « Publish or Perish », l’appli va aussi nourrir une base de données, devenant un véritable outil de santé publique et de veille sanitaire grâce à un système de géolocalisation.

Le troisième pilier de WeFlash est un site internet d’information sur la PrEP, la santé sexuelle et les conduites addictologiques en rapport, notamment, avec le chemsex (activité sexuelle sous psychostimulant).

Money Money Money (Must be funny, In the rich man's world)

Après avoir reçu le soutien moral et financier de AIDES  et de nombreux partenaires institutionnels (dont l’intérêt de Queen Agnès Buzyn herself), il manque pourtant 50000 euros au Dr Aslan et son équipe. Juste de quoi boucler le lancement de la phase test au printemps, WeFLASH allant sortir à l’été 2019. Pour soutenir ce beau projet, c’est par ici.

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