Vendredi 24 septembre : Sur le front du Covid #2

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Épidémie, an 2. Entre traques, menaces et espoirs, la lutte contre le Covid-19 se poursuit.

Vendredi 24 septembre : Sur le front du Covid #2
  • Regeneron, un nouveau traitement VIP

Une nouvelle arme s’ajoute à l’arsenal mondial de lutte contre la pandémie. Ce 24 septembre, l’OMS a officiellement recommandé l’utilisation d’un troisième traitement contre le Covid-19 - les anticorps de synthèse de Regeneron. Une recommandation que l’institution réserve pour autant aux populations qui en tireront le plus grand bénéfice. Et l’OMS de citer « les patients qui ne sont pas sévères et à plus haut risque d'hospitalisation » et « ceux qui sont sévères ou critiques avec un statut séronégatif (ceux qui n'ont pas développé d'anticorps naturels contre COVID-19 déterminé par des tests rapides précis).» Une short list que l’institution explique par la « disponibilité limitée de la thérapie ».

  • L’Assurance Maladie traque les faux pass sanitaires

6 à 10. C’est le nombre de réquisitions transmis quotidiennement par la police et la justice aux caisse locales d’Assurance Maladie. Un joli pactole qui a conduit la CNAM à engager 350 procédures concernant 36 000 assurés… mais aussi 169 soignants ! « Evidemment, la présomption d’innocence s’applique », a, pour autant, tenu à rappeler Thomas Fatôme, directeur général de la CNAM, lors d’une conférence de presse.

  • Denis Agret : menaces de mort et dépôt de plainte

« On sait où vous êtes. […] Vous risquez votre vie. Ce n’est pas pour vous faire peur, c’est juste pour vous informer  ». Dans une vidéo publiée le 20 septembre, c’est par ces mots que le Dr Denis Agret a décidé d’interpeller les dirigeants de l’ARS Occitanie. Une sortie qui fait suite au décès de Mélanie ; une adolescente de quinze ans vaccinée récemment. En réaction à ces propos qu’ils qualifient de « menaçants pour la vie des directeurs de l’ARS Occitanie », l’agence régionale et le ministère de la Santé ont décidé de porter plainte. « La gravité des faits [les] a conduit […] à saisir […] le Procureur de la République et les représentants de l’Ordre des médecins », a écrit l’ARS sur Twitter, ce 23 septembre. Une publication suivie, cinq heures plus tard, d’un « au revoir » de l’intéressé. « Monsieur le Maire a déjà reçu deux courriers de l’ARS l’enjoignant à me suspendre… En disparaissant, je lui éviterais cette lourde tâche », a-t-il ajouté.

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