Une pratique collaborative de la médecine

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En exerçant au sein de structures variées - HAD, médecine polyvalente… - les médecins généralistes et urgentistes bénéficient d’un avantage de taille : pratiquer la médecine de manière collaborative. Les praticiens témoignent.

Une pratique collaborative de la médecine

Travailler en collaboration avec d’autres médecins, au sein d’un réseau fonctionnel, bien tissé… Tout praticien apprécie ! Dans les structures que proposent les cliniques du groupe Elsan, les médecins généralistes et urgentistes bénéficient souvent de cette manière de travailler, qui facilite aussi bien leur pratique quotidienne que le parcours de soin des patients.
 
C’est le cas de Yann Rouaud, urgentiste de formation, qui exerce dans le service de médecine polyvalente à la polyclinique Inkermann (Niort). « Il y a une grande richesse humaine et technique dans ce service. Nous bénéficions d’un plateau technique de pointe, et sommes en réseau avec de très nombreux spécialistes. Cela permet de fluidifier la prise en charge et de la rendre plus efficace ; quand nous avons besoin d’un résultat, par exemple, nous l’avons très rapidement et nous pouvons agir en conséquence. » 

Interface avec la médecine de ville

Quant à la ville, elle est également associée à ce service de médecine polyvalente. « Les médecins de ville nous adressent beaucoup de patients ; on fonctionne comme un service d’hospitalisation de jour ! »


 
Un constat que partage le Dr Jacques Manya, qui s’est tourné vers l’hospitalisation à domicile (HAD) après avoir pratiqué pendant dix ans la médecine générale dans un cabinet, puis la médecine d’urgence à la clinique Saint-Pierre (Perpignan). « On fait l’interface avec la médecine de ville. Il y a aussi une forte articulation entre la HAD, les MCO, les SSR… Du coup, les patients ont des parcours fluides : ils restent à l’intérieur du système, on ne les perd pas de vue. »

Des contacts fréquents et fluides

C’est aussi en lien étroit avec d’autres spécialistes que travaille le Dr Alain Bourzat, urgentiste de formation, fondateur de la maison d’aide aux diagnostics à Cèdres (Brive). « Les contacts entre la ville et la clinique sont fréquents et fluides, de même que les interactions avec des spécialistes. Quand j’étais aux urgences, à  l’hôpital, la démarche n’était pas aussi collaborative. Là, quand j’appelle un orthopédiste, il écoute vraiment ! », raconte-t-il.
 
A Poitiers, dans le service de médecine physique et rééducation de la clinique Saint-Charles, le Dr Alice Irani travaille elle aussi avec de nombreux spécialistes. Elle-même s’est spécialisée dans la gériatrie.
 
« Comme ces patients sont souvent poly-pathologiques, nous collaborons avec les adresseurs - les services de médecine aiguë, de maladies infectieuses, les orthopédistes… Nous avons beaucoup de relations avec nos confrères, mais aussi avec les services sociaux. » 
 

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