« Transmettre les bonnes pratiques via les outils numériques »

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Episode 3 : Les outils d’aide à la décision clinique offrent aux praticiens une information fiable, mise à jour, de source sûre et indépendante - c’est là leur avantage par rapport aux recherches Internet. La rédaction des contenus relève d’un process rigoureux ; les auteurs sont des pointures dans leur domaine… On continue d’explorer ces outils 2.0

 

« Transmettre les bonnes pratiques via les outils numériques »

La science, c’est le partage ! Avec Internet, les connaissances médicales n’ont jamais été aussi accessibles. Mais encore faut-il savoir fouiller… et c’est là que le bât blesse. Quand un médecin veut avoir accès à une information - dernière reco, symptôme douteux… - il se perd souvent dans l’immensité de la Toile et de ses informations plus ou moins qualitatives.

D’où l’idée de réunir dans un outil unique toutes les informations utiles à la pratique quotidienne des médecins. Sur la plateforme ClinicalKey Now, entre autres contenus, on trouve ainsi de nombreuses fiches de synthèses cliniques, rédigées par des spécialistes reconnus dans leur domaine.

 

« L’info est beaucoup plus accessible »

« Il s’agit de fiches, de protocoles à destination des praticiens, qui posent les règles de bonnes pratiques édictées par les sociétés savantes », explique le Pr Philippe Deruelle, chef du pôle Gynécologue-obstétrique du CHRU de Strasbourg et auteur de fiches sur ClinicalKey Now. « Elles sont régulièrement remises à jour. Leur intérêt, c’est qu’elles sont beaucoup plus accessibles que ne l’est l’information sur Internet : le médecin n’a pas à lire tout le texte pour trouver son renseignement : il tombe directement sur l’information qui l’intéresse »,

 

Episode 3 : « Au cœur de l’information »

 

Dans ce nouvel épisode, on retrouve le Pr Deruelle au « bar à bébés », à la maternité du CHRU de Strasbourg. Là-bas, il nous raconte comment et pourquoi il s’est engagé dans les équipes de ClinicalKey Now, en tant que rédacteur des fiches gynécologiques.

 

Quelles sont ses sources ? Comment procède-t-il ? Comment les fiches sont-elles relues, vérifiées, corrigées ? Celui qui participe à la rédaction des recommandations du CNGOF nous livre son témoignage. Il raconte les rouages de ces synthèses cliniques, comment elles s’insèrent dans la pratique médicale pour guider au mieux le praticien tout en lui faisant gagner beaucoup de temps. « Cet outil, c’est une aide pour la prise en charge des patients au quotidien. Les algorithmes permettent d’arriver au meilleur soin, en fonction de chaque situation et de son évolution ».

 

« Transmettre les bonnes pratiques via les outils numériques » : c’est la mission que s’est lancé ce professeur de gynécologie. Ecoutez son témoignage !

 

>> Dans l’épisode suivant, retrouvons le Dr Josselin, interniste en Suisse, et de son utilisation de l’application ClinicalKey Now qui lui permet de rester à la pointe de l’information 

 

>> Retrouvez tous les épisodes de notre série podcast : Pratiques médicales 2.0 : les outils d’aide à la décision clinique. Une plongée dans les outils numériques en plein cœur de l’exercice médical.

 

 

Toutes les fiches sont structurées selon la même architecture, pour une lecture facilitée : mise en garde (essentiels de la pathologie) et vue d’ensemble ; diagnostic clinique de la pathologie, examen paraclinique à proposer en fonction des symptômes ; prise en charge thérapeutique en fonction des symptômes et des examens ; suivi. Par le biais d’un algorithme, ces fiches donnent lieu à des arbres décisionnels qui ont pour objectif d’épauler le médecin dans sa prise de décision clinique.

« Cette architecture permet de s’adapter aux différents contextes. Par exemple, dans la fiche « fausse couche », on va avoir tout le diagnostic différentiel, puis tous les examens et la prise en charge. Sur la fiche « fausse couche à répétition », on va plutôt axer sur la prévention : quels examens pour trouver les causes, et que faire si l’on ne trouve pas de cause... Et sur l’IVG, on va beaucoup plus insister sur l’accompagnement », détaille Philippe Deruelle.

 

Un processus éditorial rigoureux

Ces fiches sont conçues selon un processus éditorial très strict. « Elles ne sont pas les reflets de l’opinion des auteurs ; elles s’appuient sur les toutes dernières règles de bonnes pratiques. S’il n’y a pas de consensus entre la HAS, les sociétés savantes, ou l’ANSM, on doit faire une proposition cohérente qui tienne compte de ces divergences. Par ailleurs, ces fiches peuvent évoluer en fonction de l’état des connaissances, il suffit de refaire une partie de l’algorithme, nul besoin de tout réécrire. »

Côté relecture, c’est un comité éditorial qui s’attelle à vérifier « la pertinence intellectuelle et pratique de la rédaction », et qui vérifie chacune des informations pour écarter tout risque d’erreur. « Il y a plusieurs relectures successives et rigoureuses. C’est un gage de sérieux et de qualité », ajoute le Pr Deruelle.

 

« Le cerveau ne peut pas tout retenir »

Evidemment, ces arbres décisionnels n’ont en aucun cas vocation à remplacer le savoir du médecin ; il s’agit simplement de l’épauler. « L’homme est ce qu’il est, et le cerveau ne peut pas tout retenir. Selon moi, un bon médecin, ce n’est pas quelqu’un qui connaît tout, mais quelqu’un qui sait bien chercher. Et le médecin moderne, celui qui sait utiliser les ressources numériques et accompagner les patients avec les technologies. »

Partager le savoir à travers un outil ultra-pratique ; permettre au médecin de trouver son info en un coup d’œil, au cours d'une consultation : tels sont les objectifs de ces fiches de synthèse clinique. Elles répondent aussi, pour les auteurs, à une vocation, comme l’explique le Pr Deruelle. « J’ai accepté de les rédiger car après tout, j’ai une fonction de professeur des universités, j’ai cette casquette d’enseignant qui doit simplifier, synthétiser, clarifier. Par ailleurs, je sais que les jeunes sont très demandeurs d’outils qui leur simplifient la tâche, notamment d’outils numériques. Ces outils ont la capacité à s’intégrer facilement dans leur pratique et c’est tant mieux ! »

 

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