Sauver des vies, sauver le climat, pourquoi choisir ?

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Toute activité humaine a des répercussions climatiques. Y compris les activités de soin. Comment réduire l’impact carbone de nos hôpitaux et autres cabinets médicaux ? C’est le sujet du nouvel épisode du podcast Aux bons soins.

Sauver des vies, sauver le climat, pourquoi choisir ?

© IStock

 

Soigner, c’est sauver des vies, mais c’est aussi utiliser du plastique, transporter des patients et des soignants, chauffer et refroidir des bâtiments… bref, c’est émettre du CO2. Or, comme le Groupe d’experts intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec) l’a récemment rappelé, toute augmentation de nos émissions augmente les risques de dommages liés au changement climatique. Bref, chaque kilo de carbone en plus dans l’atmosphère compte… y compris les kilos émis par les soignants. Comment le secteur de la santé peut-il faire sa part dans l’effort collectif de réduction de l’empreinte carbone, étant données les contraintes spécifiques qui sont les siennes ? C’est la question qu’essaie de résoudre cet épisode du podcast Aux bons soins avec Laurie Marrauld, enseignante à l’École des hautes études de santé publique (EHESP) et responsable du secteur santé au Shift Project, le think tank de Jean-Marc Jancovici qui travaille sur les enjeux de décarbonation de l’économie.

Ce sont les médicaments et les dispositifs médicaux qui ont le bilan carbone le plus lourd

Il se trouve que le Shift Project est justement en train de mettre à jour ses estimations concernant le secteur de la santé. Une bonne occasion de remettre les pendules à l’heure : contrairement à ce qu’on pense généralement, ce qui plombe le plus le bilan carbone du secteur, ce ne sont ni les déchets, ni le chauffage et la climatisation, ni les gaz anesthésiants : ce sont les médicaments et dispositifs médicaux, responsables de 35 à 50 % des émissions. Les déchets, en revanche, n’en représentent qu’environ 2 % « Cela ne veut pas dire que c’est un petit poste, cela veut dire que le reste est énorme », souligne Laurie Marrauld à notre micro.

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Et s’il fallait encore convaincre les acteurs de la santé du rôle qu’ils ont à jouer dans la réduction des émissions, celle-ci ajoute que le sujet les concerne non seulement en tant que source de carbone, mais aussi en tant que potentielles victimes. Ce sont en effet les soignants qui vont « recevoir les pressions associées à l’augmentation des prises en charge et des besoins de santé » en lien avec les changements environnementaux. Pour en savoir plus, ça se passe dans votre casque !

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