Retraites : pour les hospitaliers, « la réforme doit être améliorée »

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La réforme des retraites, présentée la semaine dernière par le gouvernement, "doit être améliorée", a estimé hier le président de la Fédération hospitalière de France (FHF), Arnaud Robinet, notamment soucieux de la prise en compte de la pénibilité.

Retraites : pour les hospitaliers, « la réforme doit être améliorée »

© IStock 

À la veille de la première grève contre la réforme des retraites, "on ne mesure pas le degré de mobilisation dans les établissements de santé", mais "nous redoutons tous ce mouvement social", a déclaré Arnaud Robinet lors d'une rencontre avec l'Association des journalistes de l'information sociale (Ajis).

Si la FHF a "pris acte" de cette "réforme purement paramétrique", reposant sur un report de l'âge légal de 62 à 64 ans, "on peut comprendre les inquiétudes des agents hospitaliers", a-t-il ajouté, en particulier les 250 000 aides-soignantes, infirmières et sages-femmes "qui relèvent de la catégorie active" et devront travailler jusqu'à 59 ans contre 57 actuellement.

Le président de la FHF souhaite utiliser cette manne de 100 millions d'euros par an pour favoriser "la formation professionnelle et l'évolution des carrières"

"La réforme doit préciser un certain nombre de choses", dont "la place de la catégorie active", mais aussi "ajouter des critères de pénibilité", a-t-il poursuivi, souhaitant "qu'un nouveau cycle de négociation s'organise dès ce début d'année".

Le projet de l'exécutif "doit être amélioré", a insisté Arnaud Robinet, promettant d'être "très attentif aux modalités précises" des mesures annoncées en matière de cumul emploi-retraite et de retraite progressive, ainsi qu'à "la répartition" du fonds de prévention de l'usure professionnelle destiné aux hôpitaux et maisons de retraite publics.

https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/reforme-des-retraites-quelle-esperance-de-vie-en-bonne-sante-en-france

Le président de la FHF souhaite utiliser cette manne de 100 millions d'euros par an pour favoriser "la formation professionnelle et l'évolution des carrières", afin de "renforcer l'attractivité" du secteur, qui souffre d'un absentéisme et de difficultés de recrutement croissantes, en raison de conditions de travail dégradées.

Avec AFP

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