« Peu de médecins connaissent l’exercice mutualiste, alors que c’est le mix parfait entre la sécurité et les projets »

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Si à 37 ans, Bertrand Semay s’épanouit comme chir ortho à la clinique mutualiste de Saint-Etienne, c’est parce que c’est le mix parfait, entre exercice passionnant, recherches, esprits de famille, sécurité… Et si l’exercice idéal existait à la Mutualité ?

« Peu de médecins connaissent l’exercice mutualiste, alors que c’est le mix parfait entre la sécurité et les projets »

© Collection personnelle

« Je suis chirurgien orthopédiste, depuis 5 ans, à la clinique mutualiste AÉSIO Santé de Saint-Etienne dans la Loire. Avant ça, j’ai été chef de clinique au CHU de Saint Étienne, j’ai aussi suivi un programme de fellowship à Sydney en Australie. Je n’avais jamais prévu de revenir passer toute ma vie à Saint-Etienne. Ce sont plutôt les opportunités de la vie : mon classement aux ECN m’a permis d’être interne chir ortho à Saint’Et, et un poste à la clinique mutualiste s’est libéré pour moi au bon moment.

Plus jeune, j’ai voulu un temps, devenir ingénieur. Et c'est en terminale au lycée que j'ai réalisé que j’avais besoin du contact humain. C'est à ce moment que j'ai choisi de me lancer dans des études de médecine. Et à la fac, après plusieurs stages d’externat, j’ai établi que ma spécialité serait la chirurgie orthopédique.

« Chez nous, à la Mutualité, le patient est au centre des sujets, au centre de toutes les décisions qu’on prend, c’est une réalité quotidienne »

C'est ensuite, une façon de voir les choses, et surtout la connaissance des choses, qui m'ont dirigé vers un exercice salarié dans un établissement mutualiste. Car en vérité, très peu de médecins savent ce qu'est l'exercice mutualiste. Moi je l’ai connu depuis tout petit. Mon père aussi était chirurgien ortho, il exerçait même dans la même clinique que moi aujourd’hui. Du coup, j'ai toujours su que l'exercice mutualiste correspondait pas mal à ma façon de voir les choses.

Il y a des expressions qui peuvent sonner comme des mots clés de communication, et qui pourtant sont vraies dans notre pratique de tous les jours. Chez nous, à la Mutualité, le patient est au centre des sujets, au centre de toutes les décisions qu’on prend, c’est une réalité quotidienne. Même si, je ne dis pas que ce n’est pas le cas dans d’autres établissements,

Par ailleurs, nous sommes dans une structure que je qualifie d’entre-deux. Là je ne parle plus seulement des valeurs mutualistes, mais des modalités d’exercice. On a, nous médecins, beaucoup plus d’impact dans la gestion quotidienne de la clinique, que ce qu’on aurait pu avoir dans la gestion de l’hôpital, où tout est très administratif. Et l’on garde un confort d’exercice et de vie, une vraie sécurité avec le salariat, la même que l’on pourrait trouver dans le service public. Donc à la Mutualité, nous avons le mix parfait entre la sécurité et les projets.

« Le fait d’appartenir à un établissement mutualiste, nous donne la puissance du groupe, avec l’agilité d’une structure plus petite »

Et moi, je suis très investi dans les projets et développements de recherche clinique. C’est un vrai plus, que je n’ai pas réussi à avoir lorsque j’étais à l’hôpital. Nous avons un dynamisme de groupe, le fait qu’on appartienne au groupe mutualiste AÉSIO Santé, ça nous donne la puissance d’un groupe avec l’agilité d’une structure plus petite. Et ça c’est très important quand on est médecin : avoir un vrai impact sur l’organisation des soins, vers le service rendu au patient, c’est vraiment intéressant.

Je ne me vois pas opérer 15 patients et faire la même chose toute la journée. Je sais que sinon je vais m’essouffler. J’ai besoin de faire évoluer ma pratique et c'est ce que j’arrive à faire à la Mutualité. Quand j’étais au CHU je ressentais une lourdeur qu'il n'y a pas ici, une pyramide hiérarchique lourde. Cela permet un vrai dynamisme pour les projets.

A un moment, après mon fellowship en Australie, cette expérience de projet de recherche, la carrière hospitalo-universitaire m’a fait envie. Mais finalement je n’ai jamais cherché le prestige. Ce n’était pas du tout mon but. J’avais vraiment envie d’être très opérationnel. Je ne fais pas de la recherche pour moi, mais pour le plaisir de m’engager dans une dynamique d’établissement et d’avoir un impact positif sur la prise en charge des patients. Le titre de professeur devant mon nom n’est pas du tout mon driver.

« Décorréler l’argent du soin dans ma relation avec mes patients, je trouve que c’est hyper confortable »

Et en ça, aussi, les valeurs mutualistes me correspondent. Même si je ne me suis jamais dit les choses avec ces mots, je ne me suis jamais dit : “j’ai des valeurs mutualistes il faut que j’aille à la Mutualité.“ En revanche, mes drivers sont : le soin, le service rendu. Et par ailleurs, décorréler l’argent du soin dans ma relation avec mes patients c’est hyper confortable. Je ne dis pas qu’on fait mal la médecine en libéral, ce n’est pas du tout mon discours. Mais personnellement, je n’aurais pas du tout été à l’aise. Et là à la Mutualité, je m’éclate !

Bannière Mutualité

J’ai des moyens qui sont hyper dynamiques, ce que j’apprécie beaucoup. J’ai des projets de recherche et d’innovation dans lesquels je peux être leader dans l’établissement avec l’oreille attentive du DG du groupe AÉSIO Santé. Tout ça m’épanouit.

J’ai 37 ans. J’ai 3 enfants. Ma femme est gynécologue obstétricienne au CHU de St Etienne. Nous sommes tous les deux très actifs. Et l’exercice mutualiste, même si ça demande des ajustements, nous a permis de trouver un équilibre famille-travail, tout en réussissant à garder aussi des activités extérieures.

https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/5-etablissements-mutualistes-qui-ont-bien-merite-quon-parle-deux

Cet esprit-là humaniste, taille humaine, perdure, malgré l’établissement qui grossit. C’est quelque chose d’important. Il faut qu’on le protège. »

- Un témoignage recueilli avec le concours de la Mutualité Française

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