Paces : des étudiants de Paris-Descartes saisissent le tribunal administratif

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Un collectif d’étudiants de première année estime que la faculté de médecine de Paris-Descartes a enfreint le règlement du concours de Paces 2019, notamment sur les méthodes de notation des oraux. L’un d’entre eux a eu gain de cause devant le tribunal administratif de Paris.

Paces : des étudiants de Paris-Descartes saisissent le tribunal administratif

Ajournés. C’est le nom qu’ont pris des étudiants de l’université Paris-Descartes, pour dénoncer le déroulement des épreuves d’admission en deuxième année. Recalés à l’oral de Paces, ils sont 21 à communiquer sur des irrégularités du concours. L’un d’entre eux a saisi le tribunal administratif de Paris, estimant que la notation d’épreuves n’est pas en conformité avec le règlement du concours.

Un oral sans parole ?

Un oral en fin de première année ? C’est la nouvelle Paces One en expérimentation dans la faculté de Paris-Descartes. Dans cette nouvelle version, qui supprime les possibilités de redoublement, les étudiants restés aux portes du numerus clausus ont la possibilité de passer un oral de rattrapage. Une deuxième chance d’admission.

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Mais les 21 étudiants estiment que leur « faculté a enfreint le règlement du concours, concernant la notation de ses épreuves orales », expliquent-ils dans le texte d’une pétition sur change.org. « Les méthodes de notation pour nous classer étaient hasardeuses et non conformes au règlement du concours », annoncent-ils sans détailler.

Numérus globus

Quatre mois après les oraux, et alors que l’université aurait été informée des irrégularités relevées par les étudiants, rien n’aurait été fait du côté administratif. « La faculté refuse de nous transmettre les grilles de notation des 12 examinateurs, ce qui est pourtant exigible de notre part », indiquent les étudiants.
 
L’étudiant qui a saisi le tribunal administratif a obtenu une décision en sa faveur : la suspension de la non-admission, décidée le 13 septembre dernier. Mais il n’a toujours pas été intégré en deuxième année, l’université n’ayant « toujours pas à ce jour exécuté le jugement du 13 septembre ».
 
Quatre mois après les épreuves, impossible de refaire le classement. Le collectif demande donc d’admettre sans distinction les 37 ajournés.  
 

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