Ouf ! Le cerveau humain n’est pas mort !

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Que peut-il donc bien se passer dans la tête d’une intelligence artificielle ? Quand certains applaudissent le progrès, beaucoup s’inquiètent des usages de l’IA dans le domaine médical. Ils s’inquiètent parce qu’ils ont peur que le cerveau humain disparaisse, et qu’un jour, à cause de l’IA, l’Homme finisse par ne plus vieillir ni mourir. Et surtout, ils s’inquiètent de perdre ce côté humain qu’apporte la consultation en face à face avec les patients.
 

Ouf ! Le cerveau humain n’est pas mort !

La perte d’humanité et d’empathie, c’est aussi une des craintes du Dr Guillodo, qui témoigne dans C19 : Retour vers le futur ! Une humanité remplacée par des robots incapables de comprendre l’Autre, ce serait terrible. Nabla en a bien conscience et justement elle tient quelque chose de fondamental, la technologie empathique. Pour les ingés, il est tout simplement impossible de créer des projets d’IA et de Machine Learning sans les médecins. Parce que cela ne parle pas à tout le monde, What’s Up Doc a rencontré Alexandre Lebrun, le CEO de Nabla, pour qu’il explique tout ça brièvement dans sa vidéo consult La technologie empathique, ça vous parle ? Il nous a vraiment rassuré, et … ouf ! Le cerveau humain n’est pas mort, bien au contraire.

Chez Nabla, tous les projets tech sont construits et pensés par et pour des médecins. Impossible donc de faire l’impasse sur l’empathie, la grande crainte de tous les soignants. En amont du projet d’IA, les médecins et les techs se réunissent pour définir ensemble les besoins médicaux et la façon dont la technologie pourrait aider. Autrement dit, ce n’est pas la technologie qui décide d’avancer seule, ce sont les médecins qui travaillent main dans la main avec les ingés pour réfléchir ensemble à ce que la technologie pourrait faire. Pour Alexandre, il est donc inenvisageable que les techs écrivent des algorithmes tout seuls dans leur coin. Il faut toujours que la communauté médicale valide les étapes du projet et aide la technologie à apprendre. La phase d’apprentissage des programmes d’intelligence artificielle est primordiale. Avec des centaines et des milliers d’heures d'entraînement l’IA peut à son tour aider les médecins à prendre des décisions rapides sur un plan diagnostique et thérapeutique. Comment cela se traduit ? Par exemple en faisant des suggestions intelligentes grâce aux données qui ont été initialement renseignées. L’IA ne remplace donc pas les médecins mais elle accroît l’intelligence médicale en mémorisant les règles du jeu qu’on lui a imposé. Alexandre nous a justement partagé des exemples d’applications d’intelligence artificielle chez Nabla basées sur la technologie empathique.

Générer des comptes-rendus de consultation pertinents
Une des applications à moyen terme de la technologie empathique chez Nabla, c’est de pouvoir générer des comptes-rendus structurés de consultations. A partir du compte-rendu oral du médecin à la fin de la consult, l’IA propose un compte-rendu écrit de la consultation et suggère au sein du logiciel métier un pré-remplissage des informations détectées dans le résumé oral du praticien. Le médecin peut réviser les propositions avant de les valider. Concrètement, votre consult se déroule comme d’habitude. Votre voix est convertie en texte et l'algorithme reconnaît les éléments pertinents et les classe intelligemment dans le logiciel métier : les traitements prescrits, les pathologies, tout est pré-rempli automatiquement. A la fin de la consultation, le patient repart avec son compte-rendu structuré, le médecin ne perd pas du temps à rédiger ses notes et le dossier du patient est structuré.
 

Optimiser le choix des traitements 
Cela peut arriver que vous hésitiez entre deux traitements pour votre patient. Le programme, grâce à l’IA, va être capable de vous conseiller le traitement B qui aura le meilleur match (80%) pour le cas de votre patient parce qu’il générera moins d’effets indésirables que le traitement A, par exemple. Autrement dit, l’IA évalue statistiquement plusieurs indicateurs pour chaque traitement candidat. In fine, c’est toujours le médecin qui choisit le traitement le plus adapté.

Structurer le dossier médical
Combien de fois vous est-il arrivé de passer à côté des résultats sanguins de vos patients parce qu’ils ont oublié de vous les transmettre rapidement ? Avec l’IA, cette époque est révolue. Lorsque votre patient a réalisé un bilan sanguin, il peut le prendre en photo, et le logiciel va alors pouvoir reconnaître les données et l’enregistrer dans le dossier patient. Il va également extraire le contenu de ces documents pour vous signaler directement les valeurs anormales. C’est le même processus que pour les comptes-rendus médicaux, l’IA va proposer une classification en fonction du type d’examen par exemple (radio, bilan sanguin, etc.) ainsi que des données structurées (date, glycémie, etc.)

Faire ressortir les bonnes informations
Admettons que votre patient soit diabétique et ait rdv chez le nutritionniste. Le programme va lui générer un dashboard pertinent en collectant les informations importantes relatives à ce rendez-vous. Il lui affichera la glycémie, l’hba1c et le taux de cholestérol par exemple. Ainsi, selon le contexte, l’IA du programme va mettre en avant les bonnes informations et les prioriser.
 
Pour ces différentes applications, l’IA s’est entraînée avec des centaines de comptes-rendus au départ. Puis au fur et à mesure, elle est devenue progressivement plus juste et plus précise. Le but de Nabla, c’est donc de mettre son savoir-faire technologique au service des médecins et des patients et de faciliter les usages. On en parle tout de suite dans l’article Et tout est plus clair ! traitant de l’expérience utilisateur et des données de santé.
 

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