« Même diplôme, même qualification, même reconnaissance ! » MG France réclame la Consult à 30€ pour les généralistes, comme celle des spécialistes

"Pour qu'on puisse retourner négocier, il faut un message fort du politique disant que le cadre a évolué", a indiqué Agnès Giannotti dans une vidéo-conférence de presse.

Les syndicats de médecins et la Cnam n'ont pas réussi à se mettre d'accord en février sur la nouvelle convention régissant les tarifs des consultations pour les cinq années à venir.

Suivant la procédure prévue en pareil cas, un "règlement arbitral" a été rédigé par une haut-fonctionnaire, Annick Morel, qui s'appliquera tant qu'une nouvelle convention n'est pas renégociée avec les syndicats.

Le règlement arbitral a revalorisé de 1,50€ la consultation de base des médecins généralistes, à 26,50€ contre 25 actuellement, une augmentation loin de couvrir l'inflation subie depuis la dernière négociation.

« Nous avons un préalable, 30€ pour la consultation de base »

"Nous avions un préalable de 30 euros pour la consultation de base, et rien n'a changé de ce côté", a indiqué Agnès Giannotti.

Les médecins généralistes, qui vont désormais faire autant d'années d'études et notamment d’internats, que les spécialistes, réclament l'équité avec ces derniers.

"Nous avons besoin de nos collègues spécialistes, mais il faut l'équité, et l'égalité de revenus" avec eux, hors financement des plateaux techniques dont ils ont besoin, a-t-elle indiqué.

"Il faut une lettre de cadrage qui pose ces bases-là : même diplôme, même qualification, même reconnaissance", a-t-elle précisé.

Lors des négociations avortées, la Cnam avait proposé une consultation à 30 euros pour les généralistes, mais à condition qu'ils acceptent certaines contreparties, comme prendre plus de patients, faire des gardes de nuit, exercer dans un désert médical, travailler le samedi matin.

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Les médecins généralistes estiment que la Cnam les "méprise" en cherchant à leur imposer de nouvelles contraintes, alors qu'ils "n'en peuvent déjà plus" en raison d'un rythme de travail trop élevé, avait expliqué à l'époque Agnès Giannotti.

Avec AFP