Déjà l’Assurance Maladie insiste, dès le début de son communiqué, « simple et pratique, l’ordonnance numérique n’a pas d’impact sur le temps de consultation et préserve la liberté de prescrire. » Comme ça vous êtes tout de suite rassuré.
« Lors de la consultation, rien ne change : le médecin rédige la prescription à partir de son logiciel métier et l’enregistre dans la base des données e-prescription, puis imprime l’ordonnance papier sur laquelle figure un QR code véhiculant un identifiant unique de prescription, la signe et la remet au patient. » C’est bête comme chou.
Et donc quel est l’intérêt ? Parce qu’en fait là, vu qu’on n’imprime, il n’y a pas vraiment d’intérêt écologie zéro papier.
Oui mais, du coup, le médecin, grâce à son logiciel métier, peut savoir si l’ordonnance a bien été délivrée au patient (il faut quand même que le patient accepte au préalable que cette donnée soit transmise à son médecin).
Le patient ne peut plus perdre son ordonnance, ou plutôt la retrouver tout seul
Par ailleurs, le système utilise automatiquement un logiciel d’aide à la prescription, pour éviter les interactions douteuses entre deux médicaments.
Et surtout le patient ne peut plus perdre son ordonnance, ou plutôt peut la retrouver tout seul, sans solliciter à nouveau son médecin, dans « Mon espace santé ».
Si vous êtes convaincus, voici quelques informations pratiques : L’utilisation de ce nouveau service nécessite de disposer de la mise à jour logiciel métier référencé Ségur, et c’est gratuit, entièrement pris en charge par l’Etat. Il faut donc passer commande avant le 30 novembre 2022 auprès de votre éditeur, et l’installation du logiciel doit avoir lieu avant le 28 avril 2023.
23 logiciels sont actuellement autorisés « Ordonnance Numérique ». L’ordonnance numérique devrait être généralisée à tous les médecins au plus tard le 31 décembre 2024.