Les réseaux sociaux profitent aux influenceurs santé et à leurs followers

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Le 15 octobre était organisée la soirée #InfluenceForHealth, durant laquelle The French Radiologist et d’autres influenceurs en santé ont raconté leur expérience des réseaux sociaux. À chaque fois, l’intérêt réciproque était évident.

Les réseaux sociaux profitent aux influenceurs santé et à leurs followers

Instagram, Youtube, Facebook, Twitter… Le quatuor des réseaux sociaux a été investi par les trends santé. Ce qui n’a pas échappé à l’agence de communication digitale RCA Factory, qui organisait ce 15 octobre la seconde édition de l’événement Influence for health, auquel est associé What’s up Doc.
 
Plusieurs « influenceurs » santé étaient réunis à Paris chez Orange Healthcare, partenaire de l’événement, pour présenter leur action sur les réseaux sociaux. Ils sont souvent patients, ou défendent une cause médicale. C’est le cas de Martin Petit, @el_marticino, qui a réuni près de 60 abonnés sur Insta autour de sa tétraplégie.

Déjà présent sur le réseau social avant un accident de plongeon qui a changé sa vie, il a continué à communiquer sur sa rééducation, sur sa pathologie et sur sa nouvelle vie. Un choix qui profite à des milliers de personnes qui peuvent s’identifier et trouvent du réconfort, de l’aide ou simplement de l’information dans ce qu’il partage.

Mais ce qui ressort des interventions des différents participants – Élise et Anne (@Diab’Aide sur Youtube), Karine (Cancer Pride) ou Marine (@Seper Hero sur Facebook) –, c’est la manière dont les réseaux sociaux fonctionnent à double sens. Pour tous ces patients qui communiquent sur leur diabète, le cancer ou la sclérose en plaques, les plateformes permettent d’informer le grand public, mais aident aussi les influenceurs à assumer la maladie.

Insta, pour l’image ?

Cet intérêt double fonctionne aussi pour les professionnels de santé, comme La Chaîne Santé (kiné-ostéo), et The French Radiologist (interne en radiologie). Invitée au nom de WUD, TFR a ainsi présenté son histoire avec Instagram. D’une bibliothèque privée de cas cliniques, le compte informe, inspire ou divertit désormais près de 25k abonnés, un an et demi après son ouverture.
 
Entre scanners et memes d’avocats, et de l’aveu des abonnés eux-mêmes, le compte de l’interne redonne à des milliers d’étudiants en médecine un peu de motivation lors des coups de mou, peut-être simplement parce qu’ils échangent avec une consœur qui est passée ou qui passe par les mêmes étapes.
 
Souvent, les réseaux sociaux sont pointés du doigt (à raison) pour leur aspect superficiel. C’est parfois vrai, en santé également, mais en passant outre le premier abord, on trouve rapidement un autre sens pour le mot « influenceur ».

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