« Les formations institutionnelles que je connais n’ont pas la qualité des formations Graad, qui sont bien filmées, bien produites, à la fois pédagogiques et concises »

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Il enseigne à l’université depuis de nombreuses années. Le professeur Olivier Cussenot est un chirurgien urologue reconnu dans la profession. Il est aussi formateur chez Graad Santé. Il nous raconte son plaisir de partager ses connaissances avec ses pairs dans une formule en vidéo moderne et de grande qualité, évidemment… 

« Les formations institutionnelles que je connais n’ont pas la qualité des formations Graad, qui sont bien filmées, bien produites, à la fois pédagogiques et concises »

Olivier Cussenot, PU-PH, chirurgien urologue.

© DR.

What’s up Doc : Quel est votre parcours ?
Olivier Cussenot :
Je suis professeur d’urologie et d’anatomie à la Sorbonne université. Mon parcours est très classique. Même si j’ai été professeur, relativement tôt, à l’âge de 36 ans. J’ai d’abord exercé à l’hôpital Saint-Louis. Ensuite je suis parti sur le groupe hospitalier de l’Est parisien qui inclut Tenon, La Pitié, Trousseau… J’étais chef de service d’urologie à l’hôpital Tenon. Sur le plan professionnel comme qualification de pratique j’ai trois spécialités : je suis chirurgien urologue, j’ai suivi un cursus de chirurgie générale et ensuite d’urologie, et je suis cancérologue et généticien. A l’université j’enseignais l’anatomie, l’urologie et la cancérologie urologique.

Comment vous est venue l’idée de partager vos connaissances avec vos pairs sur Graad ?
OC.
Graad m’a contacté parce qu’ils recherchaient un spécialiste de la cancérologie. Je pense aussi parce que j’ai publié un livre il y a 2 ans : Dans la tourmente de la prostate, co écrit avec un collègue, le Pr Fournier. Il est à la fois destiné aux patients et, puisque pointu, il peut aussi servir aux généralistes dans la prise en charge des patients. Nous y expliquons les enjeux, la prise en charge des patients pour les pathologies bénignes et cancéreuses de la prostate, le parcours diagnostic. Je dirais donc que la formation Graad est venue un peu dans le décours de ce livre. Il était une première structuration de l’enseignement.  
J’ai accepté car, d’une part, j’aime bien l’enseignement. D’autre part, depuis 20 ans je préside le conseil scientifique d’une association de patients, où l’on fait aussi de la “formation” de patients experts et des ateliers. Graad est pour moi un intermédiaire entre l’enseignement avec des étudiants à la faculté, la formation des patients experts, la formation continue des spécialistes au sein de l’Association Française d’Urologie où l’on établit les recommandations de prise en charge.
J’ai alors préparé pour eux deux formations : une sur le cancer de la prostate et l’autre sur le cancer de la vessie.

« Etre formateur chez Graad, quand on est PU-PH, c’est partager ses connaissances avec une vraie visée pédagogique pour les médecins généralistes »

Quelles différences entre un cours à la Fac et une formation pour Graad ?
OC.
Il faut dire qu’à la faculté, nous avons des interventions qui sont beaucoup plus ponctuelles. Déjà parce que j’officie dans une très grosse université où plusieurs professeurs se partagent la discipline. Nous intervenons donc sur un point, mais jamais sur une formation globale qui part de A à Z. 
Là, pour Graad, nous partons des bases pour comprendre la maladie, puis nous développons tous les stades avec le diagnostic, le traitement, l’accompagnement, donc une vision beaucoup plus vaste. Quand j’enseignais en onco-gériatrie le cancer de la prostate, j’abordais en deux heures l’ensemble de la pathologie. Avec Graad c’est l’occasion d’avoir un enseignement progressif, construit, avec une dizaine d’heures qui permettent de bien approfondir les choses. Et puis ils ont apporté une manière de faire avec des vidéos, des montages, une assistance pour le graphisme qui, au-delà du fond du contenu, permet d’avoir un document vidéo de grande qualité. 

Est-ce une expérience satisfaisante pour un PU-PH comme vous ?
OC.
C’est une expérience qui m’a plu. C’est moderne et ça va dans le sens du partage des connaissances. Il y a une vraie visée pédagogique pour les médecins généralistes ou les gériatres, tous ceux qui prennent en charge des pathologies qui sont assez fréquentes comme le cancer de la prostate ou de la vessie, mais dont ils ne sont pas spécialistes. C’est une belle proposition de formation médicale continue. Ce format Graad, je l’ai trouvé très intéressant.

« Avec Graad, je peux construire un enseignement progressif, bien approfondi, et avec toutes les techniques pour créer un document vidéo de grande qualité »

Et vous, vous avez déjà suivi une formation Graad ?
OC.
Non car, déjà je suis en fin de carrière. Alors je suis des formations parfois sur la recherche clinique ou des choses comme ça que nous sommes obligés de faire, ou pour les certifications pour l’utilisation des radiations… Mais je peux vous dire que ces formations institutionnelles n’ont pas la qualité des formations que Graad peut fournir, dans le sens où les vidéos de Graad sont bien filmées, bien montées, il y a toute une structuration qui est supérieure en qualité, pas tant sur le fond mais vraiment sur la forme, pour que ce soit à la fois pédagogique et concis. 

https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/avec-graad-je-me-forme-mon-rythme-sur-des-sujets-pointus-avec-des-formateurs-de-renom

Pour vous, la formation en vidéo, c’est le meilleur moyen de se former ?
OC.
Bien sûr, les médecins sont tous surchargés. Pendant la formation que je faisais il y a 10 ans, le soir, avec des généralistes qui venaient écouter un cours, l’assiduité n’était pas excellente. Il fallait se déplacer dans Paris, après une journée de travail. Un quart des médecins arrivait en retard, un quart devait repartir plus tôt. En plus, ils n’avaient aucun retour, aucun support à part un doc de type polycopié. Alors que là, chaque vignette, chaque module peut être regardé quand ils le veulent. Ils ne sont pas obligés de suivre les 10 heures d’affilée. C’est à la carte, au meilleur moment qu’ils souhaitent, sans aucune obligation de suivre l’enseignement, épuisés après une journée de 12 heures. Les médecins sont plus disponibles, plus attentifs.

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