Le travail a repris aux urgences de Pontoise, suite à un accord et des embauches

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Un "accord" de sortie de crise a été trouvé aux urgences de l'hôpital de Pontoise (Val-d'Oise), où les soignants en arrêt maladie depuis une semaine pour dénoncer des manques d'effectifs et de moyens ont repris le travail lundi, a-t-on appris auprès de la direction et de l'UNSA.

Le travail a repris aux urgences de Pontoise, suite à un accord et des embauches

© IStock

"La semaine dernière a donné lieu à plusieurs rendez-vous avec l'équipe, les représentants du personnel et la direction de l'hôpital pour aboutir à un accord autour d'un nouveau projet médical et paramédical qui se déploiera dans les semaines à venir", a déclaré dans un communiqué l'UNSA santé sociaux public et privé, qui a soutenu le mouvement.

Au total, "trois postes paramédicaux", un de jour et deux de nuit, ainsi "qu'un poste administratif", sont créés, a détaillé le service communication de l'hôpital Novo, dont dépendent les urgences.

A la suite des négociations, "les agents ont tous repris leur poste ce (lundi) matin", a confirmé la source.

Le 9 janvier, au petit matin, la plupart des soignants des urgences adultes de l'hôpital avait déposé des arrêts maladie pour dénoncer leurs conditions de travail et la prise en charge dégradée des patients.

Les urgences étaient restées ouvertes malgré ces défections

Il s'agissait principalement d'agents des services hospitaliers, d'infirmiers, de brancardiers et d'aides-soignants.

Parfois, "il y a plus de vingt heures d'attente aux urgences pour déjà voir un médecin et que les infirmiers installent les patients dans une salle de consultation", avait dénoncé sous couvert d'anonymat un soignant expérimenté, las de les voir "sur des brancards", à attendre "dans le couloir".

Les urgences étaient restées ouvertes malgré ces défections, mais l'agence régionale de santé (ARS) d'Ile-de-France avait annoncé une "régulation", soit un refus de certains patients dans cet hôpital pour les orienter vers des structures environnantes.

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Le mouvement n'est pas isolé puisque des tensions similaires touchent l'est de la France depuis plusieurs semaines, notamment les urgences de Sarreguemines, Thionville et Saint-Avold en Moselle.

Avec AFP

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