Le Covid à la table du réveillon

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En semaine 50 (celle du 13 décembre), "l’incidence de la COVID-19 s’est maintenue à un niveau très élevé sur le territoire", explique Santé Publique France dans son bulletin hebdo.

Le Covid à la table du réveillon

L'augmentation de l'incidence ralentie dans l'ensemble mais celle-ci reste élevée, en particulier chez les enfants et jeunes adultes. Hier, le 23 décembre, 93806 cas étaient répertoriés par les tests PCR ou antigéniques des dernières 24h. De plus, plusieurs régions observent de fortes hausses (notamment en Île-de-France et Provence-Alpes-Côte d’Azur). Par ailleurs, les taux d’incidence continuaient à augmenter chez les adultes jeunes et restaient à un niveau élevé chez les enfants.

Les nouvelles hospitalisations et admissions en soins critiques ont semblé se stabiliser à un niveau élevé, inférieur pour l'heure à ceux des trois premières vagues. Mais la circulation haute du virus recommande la plus grande prudence sur l'évolution potentielle de la situation.

Du côté des variants, il existe une intensification de la circulation du variant Omicron. Avec 10,6% des tests criblés montrant un profil compatible en S50 pour atteindre 30% au début de cette semaine, ce dernier fait preuve d'une accélération que la situation de vacances et de fêtes risque de ne faire que majorer. 

Au 21 décembre, 76,8% de la population totale avait reçu une primo-vaccination complète. Parmi les personnes de 18 ans et plus, 39,0% avaient reçu une dose de rappel (68,1% parmi les 65 ans et plus).

Dans ce contexte d'incidence haute et d'intensification du variant Omicron dont on sait maintenant la plus grande contagiosité, SPF le rappelle : "l’adhésion rigoureuse à l’ensemble des mesures barrières, dont la réduction des contacts et l’aération fréquente des lieux clos, est plus que jamais nécessaire. Dans la perspective d’une épidémie dominée à court terme par le variant Omicron, la vaccination, dont le rappel, et l’ensemble des mesures d’isolement pour les cas et de quarantaine pour les personnes-contacts restent indispensables pour freiner au mieux la progression des contaminations et préserver le système de soins."

 

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