Le Covid est toujours stable et surtout sous la surveillance d'un tout nouveau comité au complet

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Santé Publique France a publié hier soir son point épidémiologique hebdomadaire sur l’épidémie de coronavirus. La légère amélioration du taux d’incidence par rapport à la semaine dernière oblige à rester sur ses gardes. Et cela tombe bien les membres du Comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires ont été nommés. 

Le Covid est toujours stable et surtout sous la surveillance d'un tout nouveau comité au complet

© IStock 

Restons calmes. Le taux d'incidence du Covid continue d'augmenter, mais moins vite que la semaine dernière, sur l'ensemble du territoire. Les sujets les plus âgés sont encore les plus concernés. Mais gardons un oeil ouvert car les admissions à l'hôpital sont en augmentation aussi... 
En Outre-Mer, l'amélioration se confirme, cette semaine, avec un taux d'incidence toujours en baisse.

Le Comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires, ou Covars, est désormais au complet

Le Comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires, ou Covars, successeur du Conseil scientifique créé pour faire face au Covid-19, est désormais au complet, avec 18 membres, dont la nomination a été publiée hier au Journal officiel. Ce comité, créé cet été, succède, avec une visée plus large, au Conseil scientifique créé en 2020. Il a pour mission de surveiller "les risques sanitaires liés aux agents infectieux atteignant l'homme et l'animal", les "polluants environnementaux et alimentaires" et le "changement climatique".

Le Comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires comptera 18 membres, dont 15 scientifiques ou professionnels de santé (12 hommes et 3 femmes). Ils sont nommés pour une durée de deux ans, renouvelable une fois.

Certains anciens du Conseil scientifique restent en place, dont le virologue Bruno Lina, l'infectiologue Denis Malvy, le modélisateur à l'Institut Pasteur Simon Cauchemez ou le vétérinaire Thierry Lefrançois.

Le Covars comprendra aussi une ancienne membre du Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale (COSV), lui aussi dissous, Mélanie Heard, responsable du pôle santé du think tank Terra Nova.

Parmi les nouveaux venus, un spécialiste d'"écologie de la faune sauvage et santé des écosystèmes", Patrick Giraudoux, une cheffe adjointe des urgences du CHU de Nice, Julie Contenti, un médecin généraliste, Olivier Saint-Lary, ou encore une spécialiste de santé sexuelle et reproductive, Annabel Desgrées du Loû, par ailleurs membre du Comité national d'éthique.

A ces spécialistes s'ajoutent deux représentantes de patients, Yvanie Caillé, fondatrice de l'association Renaloo (et ancienne du COSV), et Cécile Offerlé, membre de Aides, ainsi qu'une représentante des citoyens, Véronique Loyer, directrice du bénévolat à la Fondation Claude Pompidou.

Le virus d’Ebola était réapparu il y a six semaines dans la RDC

Passons à l'actualité virologique à l'étranger. La République démocratique du Congo a déclaré mardi 27 septembre la fin d’une nouvelle « épidémie » d’Ebola, au cours de laquelle un seul cas a été confirmé, alors que l’Ouganda voisin tente d’en endiguer une autre, non liée, qui « évolue rapidement », a annoncé le bureau Afrique de l’Organisation mondiale de la Santé. Le virus était réapparu il y a six semaines dans la province du Nord-Kivu (est de la RDC), un pays qui a connu une quinzaine d’épidémies d’Ebola depuis la découverte de cette maladie en 1976. 

Avec AFP

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