La COVID-19 nous laisse "dans un certain brouillard "

Article Article

Santé Publique France a publié hier soir son point épidémiologique hebdomadaire sur l’épidémie de coronavirus. Et nous sommes « dans un certain brouillard ». Les contaminations de Covid-19 augmentent de nouveau en France, laissant présager une possible huitième vague, dont l'ampleur reste difficile à prévoir.

La COVID-19 nous laisse "dans un certain brouillard "

© IStock 

"On va rester dans un certain brouillard pendant au moins les deux prochaines semaines", prédit Mircea Sofonea."La circulation du SARS-CoV-2 est repartie à la hausse après plusieurs semaines d’amélioration de la situation épidémique" observe Santé Publique France.

 "Depuis deux jours, le taux de reproduction du virus (le fameux R, ndlr) est supérieur à 1, ce qui est le signal robuste d'une reprise épidémique", a affirmé à l'AFP l'épidémiologiste Mircea Sofonea.

Ce n'est pas une situation inédite. A la même époque de 2021, à la faveur de la rentrée scolaire, le variant Delta, qui avait aussi causé une vague estivale, est revenu déclencher une vague automno-hivernale.

Mais rassurez-vous, hier, l’OMS a envoyé un message d'espoir, jugeant la fin de la pandémie "à portée de main" mais invitant à ne pas relâcher les efforts pour y parvenir.

En effet on peut observer une baisse des nouvelles admissions hospitalières sur la majorité du territoire

Côté Outre-mer le taux d’incidence est enfin en baisse dans l’ensemble des régions

L'OMS recommande de ne plus utiliser deux traitements par anticorps

Les experts de l'OMS «recommandent fortement» de ne pas utiliser le Xevudy - basé sur la molécule sotrovimab - et le Ronapreve - basé sur la combinaison casirivimab-imdevimab -, dans la dernière version de leur guide des traitements anti-Covid, publié dans la nuit du jeudi 15 au vendredi dans le British Medical Journal. Le Xevudy, développé par les laboratoires GSK et Vir, et le Ronapreve, développé par Regeneron, sont deux traitements par anticorps de synthèse contre le Covid.

Un premier cas de variole du singe a été confirmé en Ukraine

Un premier cas de variole du singe a été confirmé hier en Ukraine.

En ce qui concerne la variole du singe, selon le tableau de bord de l’OMS qui répertorie tous les cas confirmés, il y avait à la date du 7 septembre, 54 709 cas et 18 décès enregistrés dans 125 pays dont 98 % en Europe et en Amérique du Nord

Avec AFP

Les gros dossiers

+ De gros dossiers