« Je voulais quitter l’hôpital, et face au parcours du combattant de l’installation en libéral, j’ai choisi de me faire aider par Docinstall »

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Passer de l’hôpital au libéral, un casse-tête qui rebute beaucoup de médecins. Thibault Portella, neurochirurgien spécialisé dans le rachis, a décidé de se faire accompagner par Docinstall dans ce parcours du combattant. Alors c’était comment ?

« Je voulais quitter l’hôpital, et face au parcours du combattant de l’installation en libéral, j’ai choisi de me faire aider par Docinstall »

Thibault Portella, neurochirurgien spécialisé dans le rachis, a décidé de se faire accompagner par Docinstall. 

© Ascomedia

What’s up Doc : Où exerciez-vous avant de vous installer en libéral à l'Hôpital Privé Bois Bernard à Arras ?

Thibault Portella : Je travaillais au CHU de Dijon. J’avais un poste d’assistant partagé entre Dijon et Auxerre.  

Pourquoi avoir voulu changer de statut ?

T P : J’ai changé pour plusieurs raisons. La première, je n’arrivais plus à faire ce que je voulais à l’hôpital du fait du manque d’accessibilité aux blocs opératoires, des délais de prise en charge de plus en plus long, des annulations régulières, du manque de personnel et de la situation générale de l’hôpital. La chirurgie du rachis est fonctionnelle. Il n’y a pas d’opération d’urgence, hormis les sciatiques déficitaire et ce genre de chose, autrement il n’y a pas d’urgence vitale. Nous faisons partie des spécialités qui sont décalées, annulées. Cela engendre pour les patients des prises en charges insatisfaisantes. Je voulais donner la possibilité à mes patients d’avoir accès à une chirurgie du rachis dans des délais convenables. La deuxième raison est personnelle, nous souhaitions déménager.  

Vous avez fait appel à Docinstall ? Vous redoutiez les démarches de l’installation ?

T P : Pour la simple et bonne raison que s’installer en libéral, aujourd’hui, c’est un peu le parcours du combattant. Il y a plein de paperasse à remplir. Vous n’avez jamais reçu de formation. On ne nous explique pas comment faire, à qui il faut s’adresser. Globalement, l’hôpital est content de vous accueillir mais quand vous partez, vous n’existez plus. Il fallait, soit que je me débrouille tout seul sans commettre d’impair pour mon installation, soit faire appel à quelqu’un qui pouvait m’aider à gérer toute cette paperasse… et il y en a beaucoup !  

C’est excessivement compliqué aussi bien au niveau de l’Ordre des médecins, de la Carmf, Cnam, Urssaf. Tous ont leur petit rôle à jouer. Ils ne se parlent pas entre eux

Aviez-vous conscience de toutes les étapes de l’installation ?

T P : Non. Vous vous dites : je vais partir en libéral, je vais demander à la Carmf, l’Urssaf de me créer un compte et puis je vais travailler. En réalité, cela ne se passe pas vraiment comme cela. C’est excessivement compliqué aussi bien au niveau de l’Ordre des médecins, de la Carmf, Cnam, Urssaf. Tous ont leur petit rôle à jouer. Ils ne se parlent pas entre eux et rendent tout plus compliqué que nécessaire.

A quel moment avez-vous sollicité Docinstall ?

T P : Je les ai prévenus assez tôt. Je les ai contactés un an à l’avance. Ils m’ont prévenu que les premières démarches intervenaient dans les 6 mois précédents l’installation. Je voulais avoir la notion de toutes les étapes. Ensuite, ils ont tout lancé de A à Z, avec mon concours car évidemment, il y a des choses que je devais faire de mon côté. Eux s’occupaient de faire les mails aux différents organismes. Ils ont tout géré du début jusqu’à la fin. À savoir, j’avais une installation un peu particulière. Je me suis installé en novembre donc j’étais en micro-BNC, en exercice en nom propre. À partir de janvier, je suis passé en société. Dans mon cas, il y avait toute la gestion initiale de l’installation en micro-BNC et le passage en société ensuite.

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Conseillerez-vous à tous les gens qui souhaitent se lancer en libéral de se faire accompagner ?

T P : Honnêtement, oui. Pour une simple et bonne raison, si vous voulez le faire seul, vous risquez d’avoir quelques pépins, c’est certain : qui contacter ? Quand contacter ? Quoi faire ? Comment le faire ? Il y a plein de choses à faire. Ce n’est pas notre job, nous n’avons pas été formés pour cela. Même quand les cliniques, avec lesquelles vous allez travailler, vous donnent des petits guides d’installation libérale. Ce n’est pas suffisant. C’est bien joli mais il faut savoir à qui l’adresser. De plus, il faut maîtriser tous les termes comme : SIREN, SIRET, numéro d’ADELI. Dans tous les cas, c’est compliqué. Docinstall permet de ne pas avoir le stress de la gestion, en plus de l’installation qui est relativement stressante. S’il y a des retards, ils seront gérés pour vous, il n’y aura pas de soucis particuliers. C’est un confort indéniable.

Combien cela vous a-t-il coûté ?

T P : Je n’ai pas le devis sous les yeux, mais de mémoire, c’était entre 2 000 et 2 200 euros tout inclus. Le prix ne me paraissait pas déconnant, pour le service

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