Innovation : Montpellier en a sous le pied !

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La place grouille de lieux dincubation, de pépinières, de startuppers se formant au pitch... Montpellier, « la ville où le soleil ne se couche jamais », ville d’études et de fiesta est aussi la capitale de la création dentreprises innovantes.

 

Innovation : Montpellier en a sous le pied !

Commençons par le BIC de Montpellier Méditerranée Métropole (M3M) : « Depuis sa création en 1987, 820 startup en sont issues, avec un taux de survie à 3 ans de 91 % et de 81 % à 5 ans. En tout, 6 000 emplois créés », souligne Isabelle Prévot, sa directrice. Primé dès 2007 au titre de meilleur incubateur mondial, le BIC fait partie du top 5 du classement UBI Global. « Lincubation cest avant tout un accompagnement humain : affiner lidée, cibler les marchés, adapter son plan de développement, apprendre à pitcher, à trouver des financements. 200 entreprises sont suivies chaque année. » En 30 ans, au gré de l’apparition des pôles de compétitivité, des SATT (sociétés d’accélération du transfert de technologies), des labels French Tech et autres, tout un microcosme s’est formé et le coaching a eu tout loisir de se professionnaliser ! Ainsi le BIC offre une large palette de modules d’accompagnement des startuppers adaptés à chaque phase de développement de leur entreprise : jump’in -creation, -invest, -business ou -international. Il y en a pour tous les goûts !

Christoph Spülher, originaire de Suisse, a choisi Montpellier pour développer AcuSurgical et son robot d’assistance à la chirurgie de la cornée. Il est hébergé à la pépinière Cap Omega et incubé par le BIC, Business Innovation Center. « Montpellier est devenue la capitale française de la robotique médicale : 3 entreprises quand la France en compte une dizaine sur les 80 au niveau mondial ».

« 1 création sur 3 relève du secteur de la santé »

Notamment, le BIC encourage des entreprises qui se créent en lien avec la recherche : « MedXcell Science est tout à fait l’exemple de ce que nous souhaitons développer », se réjouit François Pierrot, vice-président de l’Université de Montpellier et pilote de MUSE (Montpellier University of Excellence). Près de 60 startup sont incubées dans ses laboratoires. MedXcell Science est installée au CHU de Montpellier, plus exactement au sein de l’incubateur de biotechnologies Cyborg, et développe des thérapies cellulaires de traitement de l’arthrose. 

Le BIC, c’est aussi par exemple la startup WeFight, avec 10 M€ levés fin 2021 pour son application « compagnonne » destinée aux patients atteints de cancer ou de maladie chronique. Ou bien Vogo, ce concepteur de solutions de replay audio et vidéo en direct pour les spectateurs d’événements sportifs, qui opère un virage santé et développe un nouvel outil technologique capable de détecter les commotions cérébrales sur tous les terrains. 

Jeunes ou moins jeunes, avec de l’expérience, des diplômes ou rien de tout cela, tous sont poussés par l’envie d’inventer, avec une certaine liberté, et de créer ce qui n’existait pas encore. « Les jeunes vont plus facilement vers lentreprenariat. Cest dans lair du temps. Les smartphones y sont pour beaucoup. Développer un service innovant paraît plus accessible. Il y a moins la barrière des diplômes », se félicite Hind Emad, vice-présidente de M3M, déléguée au développement économique et numérique.

https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/classement-des-chu-internes-bien-accueillis-astreintes-remunerees-temps-de-travail-maitrise

La relève est là. Montpellier n’est pas près de s’arrêter de créer et de développer des innovations.

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