Fibrillation Atriale, je dis ton nom !

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Quand la Fibrillation Atriale, appelée aussi FA, est détectée et traitée, elle est souvent mal connue des patients. Pourtant, une meilleure connaissance de la maladie et une prise de conscience de sa sévérité est essentielle pour renforcer l’implication des patients dans leur prise en charge et ainsi prévenir les accidents vasculaires cérébraux (AVC) ; dont le risque est multiplié par 5 en cas de FA1.

 

Fibrillation Atriale, je dis ton nom !

La Fibrillation Atriale, c’est le trouble du rythme cardiaque le plus fréquent2 : une personne de plus de 40 ans sur quatre la développera au cours de sa vie3. Et pourtant, elle est mal connue, et on passe souvent à côté ; parfois quand il est trop tard, à la suite d’un accident vasculaire cérébral (AVC). C’est aussi une maladie qui peut avoir des conséquences importantes sur le quotidien : la diminution du débit cardiaque peut provoquer des essoufflements anormaux, des palpitations cardiaques, une fatigue inhabituelle qui nuisent à la qualité de vie2.

Dans un sondage Ipsos4 daté de 2019, seulement 17% des patients atteints de Fibrillation Atriale connaissaient précisément ce qu’était cette maladie avant leur diagnostic ; à la place, les patients évoquent plutôt une « maladie du cœur », des « arythmies cardiaques »5...

 

« Vous êtes fatigués du cœur »

La prise de conscience de la sévérité de la maladie manque. Bien sûr, le trouble est pris en charge et traité ; mais l’absence d’identification explicite peut réduire la qualité de la prise en charge. Car pour s’approprier la maladie, pour devenir acteur de sa prise en charge, le patient doit pouvoir nommer sa pathologie. C’est ce que rappelle la HAS dans son guide de parcours de soins de la Fibrillation Atriale2 : le temps de l’annonce est un temps essentiel. Il permet au patient de conscientiser sa maladie, et de cela découlent d’autres éléments clés : l’implication du patient, son observance et son adhésion aux traitements…

 

L’enjeu : réduire les AVC

Le sondage Ipsos5 montre aussi 64% des médecins généralistes et 55% des cardiologues ont le sentiment que les patients touchés par la FA vus en consultation sont plutôt mal, voire très mal, informés sur leur maladie ; d’autant plus que la maladie peut être asymptomatique. Résultat : la détection de la maladie survient trop tardivement pour un patient sur trois5, à l’occasion d’un passage à l’hôpital ou aux urgences, à la suite d’un AVC.
Les professionnels de santé estiment eux-mêmes que l’identification des premiers signes de FA est perfectible, notamment chez les médecins généralistes et les pharmaciens5. A ce titre, lorsqu’on interroge les professionnels de santé sur les initiatives qui pourraient être mises en place pour améliorer le dépistage de la FA, ils plébiscitent la prise de pouls, par exemple lors d’une consultation chez le médecin traitant ou via les infirmiers à domicile5.

Les conséquences de la Fibrillation Atriale semblent elles aussi mal identifiées : 53 % des médecins généralistes et 48 % des cardiologues estiment les patients mal informés sur les enjeux liés à la FA5.

Or, renforcer la conscience et la connaissance autour de cette pathologie est essentiel pour lutter contre les AVC.

 

Dépister la fibrillation atriale

Nommer ce trouble cardiaque et en expliquer les conséquences, c’est donc impliquer davantage le patient dans la prévention des AVC. Le diagnostic de la Fibrillation Atriale est confirmé par un électrocardiogramme (ECG)2. Si malgré la présence de signes évocateurs, l’ECG ne met pas en évidence une FA, il peut être assorti d’un moniteur Holter (enregistrement du rythme cardiaque sur une durée plus longue), et complété par des analyses biologiques pour rechercher des maladies associées (diabète, insuffisance rénale, dysfonction de la thyroïde…)2.

 

Co-innover ensemble pour trouver des solutions qui amélioreront le parcours de soins

Des pistes d’amélioration sont recherchées par les acteurs de la prise en charge de la FA pour renforcer son dépistage et améliorer la prévention des AVC.

Dans ce cadre, l’Alliance Bristol Myers Squibb - Pfizer organise, tout au long du mois de mai, un « sprint en ligne », appelé #LaFAnAttendPas, pour brainstormer autour de ces enjeux, et trouver des solutions innovantes pour améliorer le parcours de soins des patients. Ce défi vous tente ? On vous en dit plus ici : pour s’inscrire et participer, il suffit de cliquer .

 

www.lafanattendpas.fr #LaFAnAttendPas

 

 

What’s Up Doc est engagé aux côtés de l’Alliance Bristol Myers Squibb - Pfizer avec un objectif : améliorer la prise en charge de la FA et prévenir les AVC !

 

PP-GIP-FRA-2394 - CVFR2100589-01 - NP - Avril 202

Source:

1. Camm AJ et al. Guidelines for the management of atrial fibrillation. Eur Heart J.(2010) 31, 2369-2429)

2. https://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2014-05/guide_pds_fibrillation_atriale_vf.pdf

3. Lloyd-Jones DM, Wang TJ, Leip EP, Larson MG, Levy D, Vasan RS, D'Agostino RB, Massaro JM, Beiser A, Wolf PA, Benjamin EJ. Lifetime risk for development of atrial fibrillation: the Framingham Heart Study. Circulation. 2004 Aug 31;110(9):1042-6. doi: 10.1161/01.CIR.0000140263.20897.42. Epub 2004 Aug 16. PMID: 15313941

4. Enquête IPSOS sur le parcours des patients qui vivent avec une FA. 2019

5. Enquête qualitative Sanoïa réalisée pour BMS-Pfizer. « Persistance des anticoagulants oraux dans la FA ». Octobre 2020

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