Ethique. Et tac Hippocrate !

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Au commencement, il y eut la cuisine. Ensuite, vint la médecine. Et Hippocrate vit que cela était bon.

Ethique. Et tac Hippocrate !

Hippocrate est plus qu'un homme, c'est une légende. Dès ses débuts, appartenant à une longue lignée de médecins de Cos qui prétendaient descendre d'Asclépios, cet homme né en 460 av. JC a déjà la réputation d'être « le » médecin par excellence.

 

Et il ne se contente pas d'être le père de la médecine. Dans la soixantaine d'écrits que la tradition a conservés sous son nom, le traité de l'Ancienne médecine raconte que l'homme a commencé par préparer sa nourriture, puis a inventé des régimes particuliers pour les malades. Les barbares se contentent de cuisiner, les Grecs soignent.

 

Avec la médecine hippocratique, c'est une forme d'humanisme qui naît où l'homme devient son propre objet d'étude, où le médecin se bat contre la maladie avec son malade, cette maxime en tête : « Avoir dans les maladies deux choses en vue : être utile ou du moins ne pas nuire ».

 

Source :

Histoire de la pensée médicale en Occident, vol. 1,

Antiquité et Moyen Âge, dir. Mirko D. Grmek, Seuil, 1995.

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